jeudi 20 décembre 2012

Coup de coeur musical #2 : Of June, Rêve érotique





 Ouuuui, allez y, dites le que c'est facile quand son mec est le bassiste du groupe! Vous pourriez mais ce serait très con. Si Thony jouait du jazz, croyez moi, ce ne serait vraiment pas un coup de coeur et je ne prendrais pas le risque de me ridiculiser. Ben oui, en musique, je sais ce que j'aime (Motörhead, Vivian Girls, Lana Del Rey?) et ce que je n'aime pas (Florent Pagny, Booba?), mais je ne possède pas le jargon adéquat. En tout cas, j'aime Of June!
 Of June, c'est un groupe tout frais, tout neuf! Et après des mois de répètes, de pré-prod et de mix', voilà enfin le fruit de leur labeur, Rêve érotique, un E.p de cinq titres porté par l'imposante voix de Lucas qui n'est pas sans rappeler sur certains titres, celle de Chino Moreno (Deftones). Cinq titres donc, qui vous prennent et vous embarquent avec force.
 C'est brut, c'est sauvage, c'est puissant! Missing Shot donne le ton sans faire de cérémonie, on entre cash dans le vif du sujet. C'est saccadé, c'est intense. On monte en puissance avec Rêve Érotique que je trouve électrique. Strong wave certes, mais avec Miami Police c'en devient envoûtant. Sur ce titre, les synthés sont juste parfaits : un peu de douceur est parfois la bienvenue. Douceur qui côtoie pourtant parfaitement ce côté heavy de la partie instrumentale. A l'image de Change (Deftones), (Last trip before) Midnight est un de ces morceaux d'une douce force, d'une force douce où les voix sont aériennes, légères, claires. On est bercés, portés, hypnotisés.
 Street of Rage comble toutes mes espérances. C'est le morceaux qui vous donne envie de prendre la route avec vos copines dans une vieille Ford Mustang, le tube qu'on a envie d'entendre en concert, le titre idéal pour se lâcher et justement, en concert, c'est ultime! Lucas ne tient pas en place, saute d'un endroit à un autre, nous fait des petits jeux de jambes à la Elvis, se recoiffe et se donne, habité, survolté. Et si c'est celui qui finit le plus en sueur, les autres ne sont pas en reste, Mathias tape avec force et frénésie sur sa batterie tandis que Thony et sa basse sont tout en puissance.
Puissance, c'est justement ce qui caractérise cet E.p. On évolue avec cet équilibre parfait qui oscille entre violence et modération. C'est prenant, c'est entêtant, c'est érotique!

Pour l'écoute, direction Soundcloud ou Bandcamp ;)

Lucas - Lead vocals, keyboards
Anthony <3 <3 <3 - Bass, backing vocals
Mathias - Drums, backing vocals
Recorded at Kaktus studio & "at home" by Victor Malé.
Mixed by Victor Malé.
Mastered by Thomas Fournier.
Artwork by Aurelien Meimaris & Amélie Magnin-Feysot.

lundi 3 décembre 2012

Qu'est ce que le point?

- Il neige
- Mon frère m'a traité de "moule à fesses" tout le week end.
- Je ne suis pas sûre que ce soit répertorié en tant qu'insulte.
- Blanche Neige c'est top.
- Alexander Wang est le nouveau D.A de Balenciaga.
- Vous connaissez Game of Thrones? C'est juste la meilleure série du moment!
- Khal Drogo, l'un des personnages, est vraiment sexy!
- Je suis en plein revival One Tree Hill parce que j'attends mars.
- En mars, il y a la saison 3 de Game of Thrones.
- Oui je suis une geek feignasse.
- Aujourd'hui mon train est arrivé à l'heure.
- Hier, j'ai lu trois livres.
-  Ma spécialité c'est de me faire du thé et de l'oublier.
- Et de le boire froid. Berk!
- Il neige aussi à Lyon.
- J'ai assisté à l'amitié naissante de la jument de mon père et de la chèvre de ma mère.
- Je me suis promenée dans la cambrousse.
- Emmanuel Moire à gagné Danse avec les stars.
- Oui, j'ai regardé Danse avec les stars.
- H&M n'a pas voulu de moi comme vendeuse.
- Loose.
- Il y a un Ghu Zheng dans le salon.
- Pour info c'est un instrument de musique chinois qui date de la dynastie Tang.
- C'est la treizième dynastie chinoise.
- C'était en 608.
- J'ai over craqué pour une chemise kaki zara.
- Elle est dans le grazia de cette semaine.
-  Parfois il y a des bons films à la téloche.
- Orgueil & Préjugés et Nikita en une même semaine!
- Monsieur Darcy est vraiment sexy.
- J'ai envie de manger des huîtres.
- Je ne sais pas ce que je fais à Nouvel An.
- En même temps, tout le monde s'en fait tout un plat et c'est toujours quelconque.
- Cela dit c'est le seul moment de l'année où je peux décemment sortir mon haut noir à paillettes!
- Et mes chaussures disco noires, dorées imprimées peau de serpent!
- Je n'aime les serpents qu'en sacs ou en chaussures.
- C'est mal?

VDM #1

Ahem oui, il y a de la relâche. Oui mais quand on est au chômage et que l'hiver se pointe, croyez moi, on a plus grand chose à raconter. Bon, je vais faire un petit effort, et ça va sûrement vous faire rire.
Lundi dernier, je me réveille et enfile des fringues, bois mon thé et file à la poste (courrier urgent à poster). En fermant la porte, je réalise que j'ai oublié mes clés. La porte de l'appartement ne s'ouvre de l'extérieur qu'avec les clés. Enfermée dehors je suis. 
Je file à la poste en pestant, me dit que ça pourrait faire une belle VDM, je vais acheter du pain et décide d'appeler mon copain pour aller récupérer ses clés. Je n'ai pas mon portable, je n'ai pas pris d'argent pour le rejoindre en métro. Seule au monde je suis. 
Je remonte dans ma cage d'escalier, la mort dans l'âme et me résigne à l'attendre. Je me rassure en me disant que le lundi, il rentre à 11h30 et que je n'aurai qu'une heure à attendre. Deux minutes après, je me dis que non, il va rentrer à 12h30, deux heures à attendre! Deux minutes après je ne sais décidément plus à quelle heure il va arriver. Folle je suis.
S'en suis le moment le plus long de ma vie. Je décide de m'asseoir sur les marches et entame la baguette que je viens d'acheter. Chaque fois qu'un voisin passe, j'ai l'impression d'être une roumaine qui fait la manche, faut dire que je ne connais pas mes voisins.
Puis je me mets à cogiter à pleins de trucs à la fois, les fesses congelées sur les escaliers de pierre. J'imagine un scénario pour rentrer dans mon appartement. Il suffirait de frapper chez le voisin, celui qui a un balcon collé à notre fenêtre. Casser un carreau et ouvrir la fenêtre. Sauf que je ne suis pas McGyver et qu'on vient de nous installer le double vitrage. Condamnée je suis.
A un moment, je crois que je me suis endormie et j'ai complètement perdu la notion du temps. A chaque bruit, j'espère que c'est mon sauveur. A chaque fois, je suis déçue et me remet à attendre en imaginant que je vais passer pour un boulet et que ça va bien le faire rire de me trouver là.
Au bout de deux heures interminables, le voilà qui arrive. J'esquisse un sourire qui signifie " oui tu peux te moquer!". Sauf qu'il ne rit pas du tout, mais alors pas du tout. Il me fait comprendre que lui non plus n'a pas ses clés et qu'il me l'avait pourtant dit avant de partir. Mortifiée je suis. En colère il est, à juste titre. On se résout à faire venir un serrurier. Bam 110 euros (que l'assurance nous a finalement remboursés!). Quand on y réfléchit, serrurier, c'est un métier qui rapporte!

lundi 19 novembre 2012

Wishlist de Noël

Hum oui je sais, c'est pas encore Noël mais si vous saviez comme j'ai hâte! Je rêve foie gras, huîtres et sapin! Et puis Brigou a fait péter les mandarines, les déco sont en magasins, c'est donc pour moi le signe que Noël approche à grands pas et que je vais pouvoir me refaire Love Actually pour la 120ème fois, en pyjama, sous mon plaid. Il est aussi temps de faire sa liste au père noël les gars !

 - La petite veste noire, ouvrage que j'ai hâte de dévorer.
- Des boots topshop que je trouve ultimes alors que si j'en crois la tendance, il faudrait porter des boots de motards cette saison!
- Le bracelet Do Brasil d'Aurélie Bidermann
- The Kate Moss Book, photographies de la brindille par les plus grands photographes de mode.

dimanche 4 novembre 2012

Fashion !




 Moi j'aime Olivier Nicklaus. Je l'ai découvert il y a quelques années dans La mode, la mode, la mode sur paris première alors qu'il réalisait des revues de presse décalées qui me faisaient sacrément rire.
Cette fois, le journaliste fait fort. Après The red carpet issue, il signe Fashion, trois docu de 52 minutes diffusés sur Arte, qui nous raconte trente ans de mode.
Golden Eighties retrace la mode des années 80 à base d'images d'archive collector avec les personnages phares de cette époque caractérisée par la liberté et l'insouciance folle des stylistes indépendants qui possédaient encore leurs propres maisons. Du tout jeune Jean Paul Gaultier au Montana superstar, Grace Jones, Jean Paul Goude et autres icônes de l'époque Palace.
Antifashion, le deuxième volet nous parle des années 90 où la mode prend un tournant pessimiste et moins glamour, tourné sur les évènements géopolitiques d'alors : chute du mur de Berlin, Tchernobyl, Sida, mouvement grunge. Yohji Yamamoto, Martin Margiela, Helmut Lang, Ann Demeulemeester et Rei Kawakubo reviennent sur ces années où les silhouettes sont révolutionnées, les défilés transformés en performances et autres happenings qui ont déconcerté les rédactrices et lancé de nouveaux mannequins comme la jeune Kate Moss.
Enfin,  Fashion Go Global nous conte la mode des années 2000 où les grands patrons achètent des maisons de couture, convaincus que le luxe est un investissement prometteur. De styliste, le créateur se fait Directeur artistique. Des maisons comme Gucci reviennent alors sur le devant de la scène grâce au porno chic de Tom Ford alors débauché par François Pinault, propriétaire de Bottega Venetta, Yves Saint Laurent, Balenciaga ou encore Stella McCartney. Son concurrent direct n'est autre que Bernard Arnault, propriétaire du groupe LVMH qui compte à ses actifs Louis Vuitton, Dior, Givenchy, Kenzo ou encore Guerlain. Désormais, la mode se fait business et rêve de conquérir l'Asie. Les défilés deviennent de véritables shows à l'américaine. Chez Chanel, on mise sur des décors de folie imaginés par le Kaiser : éoliennes géantes, ferme, banquise, lion géant. Chez Vuitton, on se rappelle forcément du carrousel imaginé par Marc Jacobs et sa locomotive d'où les mannequins sortaient avec leurs domestiques personnels.
Malheureusement, la mode d'aujourd'hui va de plus en plus vite, les créateurs sont sous pression. Lacroix met la clé sous la porte, Galliano pète les plombs et Mc Queen met fin à ses jours. On attends la suite. Est ce que la crise changera la mode? Pour l'instant non. Comme l'expliquait Loïc Prigent au Grand Journal, le prix des sacs à mains de luxe a considérablement augmenté (le 2.55 de Chanel coûte entre 1600 et 3100 euros!!) ces dernières années mais pour autant, les chiffres d'affaire se sont envolés. Note que si j'avais arrêté de fumer il y a quatre ans, mis de côté 5 euros par paquet de clope, ben je l'aurais déjà mon 2.55! Allez, on économise!

mardi 23 octobre 2012

Coup de coeur musical #1 : Lou Doillon, Places


 
Tout d'abord, laissez moi vous dire combien je suis furieuse. Je venais de rédiger un post du tonnerre sur Places, l'album de Lou Doillon, et comme une idiote, j'ai quitté la page sans m'en rendre compte en effaçant tout le contenu initial de ce post. Alors on reprends, en espérant que je retrouve le fil de mes mots. Oui alors, Lou Doillon se met à la chanson.
Perplexe, je me suis dit, " ça y est, la it-girl ne sait plus quoi faire de sa vie alors elle chante ". Comme tant d'autres actrices et mannequins avant elle, Karen Elson, Micky Green, Vanessa Paradis, Sandrine Kimberlain ou autres Carla Bruni. Et puis j'ai commencé à en lire des critiques mitigées, flatteuses, enflammées dans mes magazines habituels. Chez Grazia, on a salué son timbre de voix mais on a trouvé que comme Lou est une it-girl à low boots, c'était évident qu'elle finirait par sortir un disque en trouvant la ressemblance à Patti Smith et Cat Power ratée, oui, c'était les références sous jacentes de l'album. Un peu facile n'est ce pas! 
Les gars, ce n'est pas parce que Lou arbore une crinière frangée mal coiffée à l'image de Mamie Patti qu'elle veut l'imiter. Ce n'est pas parce que Places comprend des balades mélancoliques qu'il faut automatiquement l'associer à Cat Power! Ces journalistes... (à Libé, ils l'ont tuée!)
Quant à moi, je fus conquise. Oui bon, j'adorais déjà Lou Doillon. A la base, je l'ai découverte dans un film d'Edouard Molinaro où elle incarnait une Nana (Nana, l'héroïne de Zola hein!) des temps modernes et donnait la réplique à un Jocelyn Quivrin ténébreux et un tout jeune Tomer Sisley. Puis je me suis beaucoup intéressée à son style vestimentaire "rock", négligé, simple alors ok, on pourrait s'enflammer sur cette french touch, des looks faussement négligés comme si on s'était réveillées à la bourre et avions sauté dans un jean (c'est celaaa oui!) mais ce n'est pas le propos.
Et l'album? Oui, alors Places c'est onze titres superbes, réchauffés par le timbre envoûtant, erraillé de Lou, qui fait d'elle une vraie chanteuse à l'inverse de sa soeur qui ne fait que minauder.  ICU, le tube, est officiellement LA chanson du dimanche où tu as envie de te suicider (dixit mes copines!). A comprendre par là que le morceau est beau. Tout en douceur, Lou nous berce et nous embarque avec elle en pleine nostalgie, vous savez la nostalgie qu'on aime, celle qui appelle à cette joyeuse déprime d'adolescent où l'on aime à rêver et méditer sur sa condition.

mercredi 17 octobre 2012

Coup de coeur créateur #1 : Aurélie Bidermann

Ma copine Léa (vous savez, celle avec qui j'adore médire sur Garance Doré!) fait son stage chez Aurélie Bidermann, chicissime créatrice de bijoux qui a débuté en 2003 après avoir obtenu son diplôme de gemmologie au département d'art contemporain de Sotheby's.
Ses créations sont juste parfaites, élégantes, fantaisistes et délicates. Rien de bling-bling mais une inspiration omniprésente du voyage et de la poésie. Pas tape à l'oeil pour un sou et c'est précisément ce que j'adore dans son travail. A bon entendeuse (Léaaaa ya moyennn ou bien :) ? Je déconne!)
Le best seller de sa dernière collection c'est incontestablement le collier "Do Brasil" où l'or est mélangé à des tresses de fils de cotons colorés. Mais pour moi, la masterpiece c'est les manchettes! J'en suis gaga! Aussi fou que cela puisse paraître, je n'ai jamais compris ce qu'on pouvait trouver dans un diamant ou ce genre de bijoux pour miss France qui vous font mal aux yeux tellement ils brillent. Pour moi, un bijou c'est tellement personnel et intime qu'il doit raconter une histoire. Il doit avoir un vécu qui le rend plus précieux que s'il était serti de je-ne-sais-combien-de-carats. 
Un bijou c'est un gri-gri, une amulette, un porte-bonheur, le souvenir de sa grand mère (je m'emballe), une breloque qui permet l'accumulation. Ce que j'aime dans un bijou, c'est aussi son ancienneté, son usure, c'est pour ça que j'adore Aurélie Bidermann mais également le travail de Diane Schuh, la créatrice de Pagan Poetry  qui joue avec ce code et va même jusqu'à associer le bijou avec une tribu. Les séries de mode de ses collections sont juste sublimes et et nous content les légendes de civilisations anciennes à travers des héroïnes antiques : princesses byzantines ou amérindiennes, le bijou devient plus qu'un accessoire de par les créations originales de Diane, il se fait vêtement.













jeudi 11 octobre 2012

Stage, semaine #4 : frustration


Eh oui, le temps passe trop vite lorsqu'on ne s'ennuie pas. Bientôt s'achève mon stage dans un studio où j'ai appris pleins de nouvelles techniques de prise de vue. Comparé à mon ancienne boîte où j'ai bouffé du packshot estampillé grande distribution, lors de ce stage, j'ai appris à donner dans le packshot raffiné, à shooter des produits haut de gamme réservés aux professionnels de la cuisine. J'ai bossé sur des recettes destinées à de chouettes bouquins notamment pour les éditions Larousse.
Oui mais maintenant? Je fais quoi?
J'ose espérer que demain on va me dire " Megh (oui le boss et le styliste m'appellent Megh!), tu voudrais pas rester? On t'embauche!" . Je veux, je ne peux pas, je me dois de rester un tantinet réaliste. Alors maintenant que je n'ai plus rien de prévu pour des mois et des mois (amen!), n'hésitez pas à me suggérer toute occupation digne de ce nom.
La bonne nouvelle? Je vais pouvoir continuer de chercher des fripes. Pour l'instant j'ai quelques adresses dans le 7ème :

- Bric à Brac, rue Sébastien Gryphe où j'ai déniché une sublime veste Gérard Darel pour la modique somme de six euros! Bon oui, elle est trop grande! Attendez de voir comment je vais la transformer!

-  Frip'attitude/Emmaüs, rue de Créqui, où je n'ai rien trouvé à part une ceinture à deux euros.

- Mistigriffe, avenue Jean Jaurès où j'ai trouvé une veste qui n'avait rien à envier à celles de the Kooples mais qui était quand même trop chère pour ma chétive allocation chômage et ma banquière!

- La Croix rouge, rue de Créqui mais c'était fermé!

lundi 8 octobre 2012

Hedi Slimane chez St Laurent, pari gagné!

Oubliés Chanel, Lagerfeld et autres décors de folie, a mes yeux le grand vainqueur de cette fashion week printemps-été 2013 c'est Hedi Slimane chez Saint Laurent. Quand j'ai appris qu'il était nommé nouveau D.A, j'ai trépigné d'impatience de savoir ce qu'il allait nous réserver. Après avoir révolutionné le vestiaire masculin pour Dior Homme à grand renfort de rock, de slim, de cuir, de silhouettes androgynes et de visages juvéniles, il nous revient pour réaffirmer les codes de la femme St Laurent après avoir photographié le renouveau rock des années 2000.
Rappelons nous les strokes, rappelons nous Peeeete (Doherty, oui j'étais fan!), rappelons nous sa peinture d'une époque, rappelons nous Hedi Slimane Diary, la jeunesse rock de Los Angeles, ses noir et blanc profonds, cette densité incroyable, cette brutalité, cette désinvolture, ce talent quoi.
Certes, Hedi joue la provoc' et désappointe la mode, il fait déménager le studio de création à L.A, il change le nom d'Yves St Laurent en Saint Laurent Paris, mais en voyant les premières images de la campagne de pub qu'il a réalisé égal à lui même, j'étais sûre qu'il ne nous décevrait pas quand la presse fashion l'attendait au tournant, effaçant presque le suspens fou de la première collection de Raf Simons pour Dior.
Et comme pour confirmer mes dires, au premier rang du défilé s'alignaient sagement au Grand Palais Pierre Bergé, Betty Catroux, Anna Wintour, Grace Goddington, Jessica Chastaing et même Valérie Trierweiler!
Bilan du défilé? A l'inverse d'un Raf Simons qui choisit un décor blanc et sobre, Hedi préfère un univers sombre. Au plafond, d'immenses panneaux noirs qui s'effacent pour laisser apparaître immenses bafles et stroboscopes sur une bande son signée Junior Kimbrough. Sur le catwalk, des mannequins aux cheveux lâchés avec de larges chapeaux vissés sur la tête. Les tenues? Tout les codes de la maison revisités avec talent par un Slimane visiblement très inspiré : Lavallières, smoking, longues robes seventies, capes, mousselines, sahariennes, noir, transparence, sauvage. La femme St Laurent quoi. Je suis sûr qu'Yves himself aurait applaudi! Tout est bien qui fini bien, les journalistes de mode ont approuvé l'enfant terrible et Pierre Bergé l'a adoubé : "Slimane est le digne successeur d'Yves. Il sait jouer avec les codes, avec l'ADN de Saint Laurent, sans le copier, il le modernise vraiment".




jeudi 27 septembre 2012

Stage : Semaine #2 , j'épie les gens

Bilan des derniers jours : mon stage est très intéressant, je bosse sur des projets plutôt cools et mes collègues sont tous très sympas. Je suis pas mal occupée, et à vrai dire, les deux dernières semaines ont filé à une vitesse impressionnante. Je n'ai rien vu, rien compris ma petite routine s'est enchaîné tout naturellement, au rythme des rames de métro. 
Le métro! Passé mes premiers émois (à savoir la montée jusqu'à croix rousses, oui, le métro peut faire ça..), j'ai rapidement pris mes marques (certes, c'est pas l'exploit de l'année!), le monde, les roumains, les journaux, la non fluidité de la vitesse tout ça, tout ça. 
Et comme dans le métro, on se fait chier, j'ai commencé à observer les gens et surtout à les écouter. Je peux vous assurer que c'est vachement drôle, on y croise tout un tas de personnes. Ma fascination a commencé par cette femme qui occupait deux sièges à elle toute seule pour la simple et bonne raison qu'elle se refaisait une beauté en pulpant les lèvres (note : pourquoi la plupart des filles qui se maquillent tirent-elles une tête pareille?). Elle a d'abord mis du mascara pendant des heuuures (enfin pas tout à fait), elle faisait l'oeil gauche, puis le droit, pour tout recommencer. Le résultat laissait à désirer. Ensuite, elle a décidé de se recoiffer mais ça n'a visiblement servi à rien, sa mèche demeurait indomptable. Quand j'ai cru qu'elle avait fini, je suis tombée des nues : la femme a ni plus ni moins sorti une pince à épiler et s'est attaquée à ses sourcils. Dangereuse affaire, elle aurait très bien pu se la fourrer dans l'oeil! Visiblement, ça ne pouvait pas attendre!
Ensuite, je me suis intéressée aux lycéens. D'abord, ils parlent très vite alors il faut se concentrer. Ce matin, j'ai repéré une jeune fille. A un moment, un mec est arrivé, ils se connaissaient. Ils ont commencé  à refaire le monde, râler sur la journée de cours qui les attendaient. Puis, la fille, on ne sait pourquoi, a éprouvé le besoin de dire qu'elle avait seulement dix sept ans et qu'elle était encore un bébé. Le type riait, elle lui a touché le ventre, visiblement, elle tentait de le draguer. Espérons que la technique du frôlement de ventre aie porté ses fruits!
Ce soir, alors que j'étouffais dans ma veste (oui dans le métro, on crève!) que je tentais de retirer, un petit papi s'est enflammé sur la chaleur du métro et sur le fait qu'on passait notre temps à enlever nos manteaux, les remettre, les enlever, les remettre. Moi j'aime bien les personnes âgées. Va savoir pourquoi, toutes les mamies de la terre me vouent une espèce d'admiration qui les pousse à me raconter leur vie et à me tenir le crachoir pendant des heures. Elles doivent se dire que j'ai tout de la fille gentille qui leur laisse la place assise et qui inspire la confiance. Celle de mon copain a même déclaré que j'avais des cheveux de poupée!
Mais ce que j'aime par dessus tout dans le métro, c'est les personnes qui vous refilent gratuitement un journal. Car depuis que je n'ai plus de voiture, les infos me manquent et surtout Jean Michel Aphatie! A chaque fois, je me lance le défi de récupérer un journal en particulier et a chaque fois, on me refile Métro, celui que je n'ai jamais envie de lire. Oui parce que des couvertures sur la maternité après quarante ans, je m'en bats l'aile!

p.s : je viens d'acheter les 69èmes, un féminin lyonnais où j'avais postulé, je vous en parle bientôt!


vendredi 21 septembre 2012

Wishlist d'automne


                           
Topshop




                                The Kooples                                                                       Sandro





                                   The Kooples                                                            Topshop




Topshop

     

jeudi 20 septembre 2012

Les 10% de chômeurs et moi


 Le deux septembre, le ministre du travail, Michel Sapin, a annoncé qu'on avait franchi la barre des 3 millions de chômeurs soit 10% de la population active. En bon oracle, il a même prévu que la tendance allait s'aggraver. Sans blaaague??
Donc, 10% des français et moi avons un méga point commun. On est chômeurs. Oui ça y est, je suis officiellement des leurs. Je sais, je suis censée être en stage. Je sais oui, mais personne ne me paye pour. Oui, je me lève tous les matins, je prends le métro auprès de ces working girls and boys, des étudiants, des roumains, je bosse jusqu'à 17h puis je rentre chez moi. Plutôt comique n'est ce pas.
Comme mes millions de nouveaux collègues, j'ai appelé le 3949 aka "le numéro unique de tous les demandeurs d'emploi" (wahouu mais quelle team du tonnerre!), comme eux j'ai reçu un rendez vous obligatoire avec un conseiller. Comme eux, j'ai entendu qu'on appelle mon nom, j'ai serré la main de mon conseiller et je l'ai laissé m'inscrire, me donner ma carte de demandeur d'emploi. Comme eux, je l'ai laissé me parler comme à une demeurée. Après l'inscription, il a voulu me faire un entretien professionnel, je l'ai coupé dans son élan, j'étais pressée. Il a donc fini par lire mon cv et m'a demandé si je cherchais du travail dans mon domaine. Heuuu laisse moi réfléchir mec! J'ai deux diplômes qui m'attestent photographe mais tu as raison, je vais peut être chercher dans la compta où dans le social... Mon dieu, ils sont bons eux!

Dans trois semaines, je n'aurai donc officiellement plus aucune raison de me lever à 7h45. Que deviendra mon quotidien?

Me lever pour préparer le petit déjeuner de mon homme? Lui souhaiter une bonne journée, me recoucher, déjeuner, geeker sur l'ordi? Me vautrer devant la télé, prendre ma douche, manger, me faire les ongles, traîner sur facebook? Aller faire les courses, me revautrer devant la téloche, faire la sieste, prendre mon quatre heures? Faire le ménage, faire les cent pas, attendre mon mec, l'écouter raconter sa journée, préparer à dîner, regarder un film/sortir/dormir? Trop funnnnn!

Le piège inévitable? Refaire la déco, prendre trente kilos, traîner en jogging, ne plus se laver, dépérir.

Comment on y remédie?

Trouver un sport, poster une petite annonce pour trouver une copine chômeuse avec qui ne rien faire, scruter les offres d'emplois pour se persuader qu'on va finir par trouver, sortir se promener, s'occuper, écrire une lettre à François Hollande pour lui demander s'il embauche pas, le complimenter sur sa photo officielle de président, faire savoir notre mécontentement et lui dire qu'on croyait qu'il allait favoriser l'emploi pour les jeunes... Oui parce que malheureusement, c'est les moins de 25 ans et les femmes qui sont les plus touchés par la crise, deux catégories que je remplis. Alors certes, les français sont très pessimistes quant à leur futur. Mais après ça, comment croire en l'avenir hein?

lundi 17 septembre 2012

Stage : jour #1


      Carl Warner, Salmon Sea, Foodscapes


Aujourd'hui, c'était ma rentrée de stagiaire chez Julien Bouvier, dans le 9ème. J'ai stressé comme une dingue tout le week end, ce n'est pas peu dire. Pourtant, j'ai eu droit à une petite visite préliminaire des locaux pas plus tard que la semaine dernière.
Imaginez un studio de 250m2 de pure coolitude : bureaux très bien agencés qui donnent envie de passer des heures à bosser, salle de réunion toute cocooning avec machine à café, grande table et canapé, deux plateaux de shoot mit cuisine professionnelle totalement équipée qui donne vraiment envie de faire la popote. Dommage ça, c'est la mission du styliste culinaire! Oui car styliste culinaire il y a, ainsi que styliste déco!
En sortant de la visite, je me suis dit que c'était l'endroit rêvé pour mon stage et que je m'y sentirais comme un poisson dans l'eau. Les membres du studio ayant l'air tous plus sympathiques les uns que les autres. Puis l'envie et la motivation ont rapidement cédés la place à l'angoisse du premier jour. 

Dialogue interne : 
- Est ce que je suis à la hauteur ?  
- Mais ouuui, n'oublie pas que tu as fait tes armes pendant deux ans dans un studio culinaire!
- Oui mais c'était pour la grande distribution, c'était plus facile! Ça à l'air tout de suite beaucoup plus haut de gamme d'un coup...
- Oui mais ils ont le même logiciel de capture que dans ton ancienne boîte! Easyyy! 
- Oui mais est ce que je vais y arriver? 
- Bien sûr que oui, ton book leur a plu non?
- Oui mais est ce que mes nouveaux collègues vont m'apprécier? Est- ce que je sais toujours créer des éclairages? Est-ce que je sais toujours faire une photo? Où je vais manger le midi? Qu'est ce que je vais mettre?  etc, etc, etc.

Toutes ces questions n'en finissaient plus de me polluer l'esprit et le jour J, comme on dit chez nous, est finalement arrivé. 

Mon réveil sonne, je suis déjà réveillée. Je saute directement du lit sans repousser ledit réveil, il faut que je soie à l'heure. Je me fringue en deux deux, je bois quelques gorgées de thé, mange une compote et m'emploie à me faire une tête décente. Je m'engouffre dans le métro, j'arrive plus tôt que prévu. Je m'attable en terrasse, bois un café, fume une clope. Je me dirige jusqu'au studio que je crois fermé, j'attends que quelqu'un arrive en fumant une deuxième clope. Au bout de quinze interminables minutes, une de mes collègues arrive. A mon "bonjour", elle répond "on se fait la bise?". Elle à l'air gentille, elle réclame du café. Oui, c'est lundi matin.
Deux autres de mes collègues sont déjà présentes (oui bon ben c'était pas fermé en fait!) et me gratifient d'un "salut!" enthousiaste. Je m'installe au bureau qu'on me désigne et le café arrive. Pause clope de rigueur. Oui, ici, tout le monde fume! Mes trois collègues, le boss, le styliste culinaire et la cuisinière! Ça promet tiens! Un peu plus tard, le boss-le photographe arrive, se prend un caf' et m'annonce qu'aujourd'hui on va y aller tranquille! Oui, c'est lundi matin.
Le reste de la matinée est consacré à un brainstorming sur un gros projet en chantier entrecoupé de pauses clopes puis c'est rapidement l'heure du déjeuner comme on dit chez nous! Ensuite, le styliste culinaire arrive. Un mec plein d'entrain qui me met tout de suite dans le bain en me parlant des projets qui nous attendent. Il me donne la mission de réunir toute la déco nécessaire pour les douze premières ambiances et de l'entreposer en salle de réunion. Ensuite, il me fait faire des camaïeux de tissus, fonds, matières, assiettes. J'aime bien faire ça, c'est joli.
Bon, pour un premier jour c'était pas si terrible. Demain on attaque les prises de vue! 

Mémo : rester positive!

vendredi 14 septembre 2012

Quart d'heure mode

Alors que la fashion week printemps-été 2013 bat son plein, je n'ai pas encore éprouvé l'envie de me pencher sur ce qu'on portera l'été prochain (bon, si j'ai regardé le défilé Marc Jacobs et j'ai beaucoup aimé!).  Et comme j'ai toujours préféré la mode Automne-Hiver, j'ai préféré m'intéresser à ce qu'on va très bientôt pouvoir porter...

Cette saison on est :

Dolce & Gabbana
 
 
 
                        Trussardi                                 Isabel Marant                                    Hermès


                  Marc Jacobs                             Burberry Prorsum                                Marc Jacobs



On se love dans :


               Sonia Rykiel                                              Iro                                               Sonia Rykiel


                         Gucci                                          Burberry                                       Paul & Joe


 St Laurent



On aime :

                       Cacharel                                        Paul & Joe                                   Miu Miu


                Just Cavalli                                           Sandro                                             Chanel


         Givenchy Haute-Couture                            Gucci                               Givenchy Haute-Couture

           
 Personnellement, les imprimés je suis pas sûre d'un coup!      



mardi 11 septembre 2012

La bottine noire

Je suis une inconditionnelle de la bottine. Si je pouvais, j'en collectionnerais des dizaines...
Au commencement de cet amour pour la bottine quelle qu'elle soit, je me promenais chez Emmaüs sans but précis jusqu'à ce que je tombe en pâmoison devant une paire de boots Marlboro marron foncé, pile à ma taille et parfaite de par leur coupe : un peu montante sur la cheville, bout ni trop pointu ni trop arrondi, talon d'une hauteur parfaite de cinq centimètres. Ces bottes et moi, on a vécu une folle romance d'un an. Je les portais tout le temps, en jupe, en short, en pantalon, en robe, en été, en hiver.
Et comme elles avaient déjà de la bouteille, le talon s'est percé (pas graaave!), les côtés n'ont pas tardé à se déchirer et mes bottes ont fini par crever. Au début, je me disais que ça n'était pas un problème, que les trous feraient grunge (à ce stade, on ne pouvait plus dire vintage!) mais pour finir ça faisait surtout clochard! Résignée, je suis passée à autre chose, enfin... Je suis passée à ma quête inachevée de la bottine parfaite!

Il y a quelques temps, je suis tombée amoureuses des célèbres Susanna de Chloé qui sont tellement travaillées qu'on peut les associer aux plus basiques des tenues comme le bon vieux combo du slim-tshirt/chemise-veste sans perdre en chic.



Évidemment, et même en admettant que j'économise des mois durant, ces divines bottines restent hors de ma portée me condamnant à admirer les chanceuses qui les possèdent, de Kate Bosworth à Alix la blogueuse. J'ai dû revoir ma bottine idéale à la baisse et j'ai découvert mes bottines idéales : des Giuseppe Zanotti délicieusement parfaites (que je n'ai pas les moyens de m'offrir).


Et l'autre jour, en consultant le blog de Punky-B, je suis tombée en extase devant ces boots Acne, les Pistol.


 
Oui, celles là aussi elles sont trop chères pour moi! Alors, à ma grande surprise, j'ai découvert que chez H&M, que je n'ai jamais trouvé pointu dans sa sélection de chaussures, il existe une déclinaisons de trois paires de boots basiques et tout à fait abordables qui tendent vers les Pistol de chez Acne.





Pour l'instant, j'hésite encore!

Garance Doré : pourquoi on l'aime, pourquoi on ne l'aime plus



 Avec ma copine Léa, on adore parler de mode, de blogs de mode, de créateurs, et il faut bien l'avouer, lorsqu'on a épuisé le stock d'infos, de bons plans et de potins, notre sujet de prédilection c'est Garance Doré, la blogueuse estampillée American Dream.
Avant, on scrutait son blog en permanence en admirant ses posts : "Ah t'as pas vu? Elle a fait une photo de Clémence Poésy! Sii, j'te jure!". On s'extasiait aussi pas mal des photos d'elle et de Scott (Schuman alias The Sartorialist alias son mec) en s'amusant de leur différence de taille : "Annn ils vont trop bien ensemble!" ou "Elle a une de ces paire de jambes la Garance!! " ou encore " Il est vraiment zico* Scott!"
Et puis un jour, on a commencé à détester les posts de Garance! Ça a vraiment commencé quand elle a emménagé à New York et qu'elle nous rabattait les oreilles (enfin, façon de parler) avec ses problèmes existentiels de yoga, de bal masqué de Vogue, de rencontre en cabine d'essayage avec Crystal Renn, de BAFTA, de festival de Cannes, j'en passe et des meilleures.
Quitte à tendre le bâton pour se faire battre, Garance a décidé de se mettre à la vidéo! Ça donne ses "Pardon my French" où elle nous embarque dans son quotidien de blogueuse superstar. Tout y est très parfait, de l'Ipad à la manucure, du loft en brique à la tablette graphique connectée au mac, de l'équipe de jeunes assistants branchouilles mit gobelets de cafés à sa voiture mit chauffeur. Mais là où le bât blesse, c'est les commentaires d'une Garance qui parle un anglais conjugué à un accent français poussé à l'extrême! C'est tellement ridicule que c'en devient comique!
Pourtant, pour mon mémoire de fin d'année, j'ai choisi de m'intéresser à cette nouvelle génération de photographes de mode. Qui dit nouvelle génération dit internet, qui dit internet dit blog. Pour illustrer mon propos, il fallait bien sûr que je prouve que oui, il y en a pour qui ça marche vraiment, Garance en tête. Vous imaginez bien que pour maîtriser mon sujet, j'en ai bouffé de la Garance. Voilà pourquoi aujourd'hui je sais vraiment pourquoi je l'aime et pourquoi je ne l'aime pas.

Pourquoi on l'aime :

- Elle est française (j'assume le chauvinisme!) et les françaises, c'est chic il paraît!

- Elle est une des pionnières en matière de blogs de mode (en comptant notamment Géraldine Dormoy de Café Mode )

- Elle ne se prend pas en photo avec ses tenues. Narcissime ----

- Elle s'est faite toute seule.

- Elle a un côté bonne copine.

- Elle a mis le grappin sur Scott Schuman.

- Elle a une petite bedaine!

- Elle a posé pour Demarchelier.

- Elle a écrit une chronique pour le Vogue Paris de septembre!


Pourquoi on ne l'aime pas/plus :

- Elle a perdu son côté de fille accessible en publiant un post sur ses escarpins Miu Miu.

- En fille qui n'assume pas sa success story, son apparition dans 66 minutes est difficile à trouver sur le net et surtout la partie qui évoque le salaire fou qu'elle touche.

-  Elle a un goût de chiottes terrible lorsqu'il s'agit de robe de soirée! Cf sa robe verte immonde Derek Lam, portée lors des CFDA awards où elle recevait pourtant un prix!

- Elle s'est presque faite toute seule! Petit 1, sa mère tenait un resto branché en Corse où tout les people des années 80 aimait se retrouver. Petit 2, avec Scott Schuman comme mec, ça facilite un peu la donne niveau contacts!

- On sait que les américains raffolent de "Le belle France" mais sérieusement, pourquoi pousser à l'extrême son accent français lorsqu'elle s'exprime en anglais?

- Sur son blog, elle nous raconte les coulisses de la campagne Net-a-porter (pour laquelle elle a posé) d'un ton faussement émerveillé en surjouant le côté "je suis une gamine qui en prend plein les yeux". On y croit tous!

- Dans les vidéos pour J.Crew qu'elle est censée réaliser avec Scott Schuman, elle finit par par se faire filmer. Alors là, bonjour les clichés de l'artiste moderne : Garance se balade dans Paris avec son Ipad et un carnet de croquis, elle s'attable seule à un bar pour dessiner, elle déambule comme ça l'air de rien, bourrée de nostalgie. Narcissime +++

- Elle essaie de cacher son accent français en tentant de s'approprier les expressions américaines de base : " Mannnn, it's crazy!!!" ou " Amazinnng" ou encore "you're juste like..so coooouwle"

- Ayant perdu la simplicité de ses débuts (enfin je trouve), la voilà qui imite ni plus ni moins son mec en postant des photos d'inconnus shootés dans la rue.

* zico est une des expressions favorites de Léa pour désigner quelqu'un de petite taille!

jeudi 6 septembre 2012

Droguerie pour Pandas

Avant, j'avais un blog où je m'épanchais sur mon quotidien de vendeuse de frites et de burgers à un endroit que j'appelais Fritesland. Je singeais certains clients (et dieu sait qu'il y avait matière!), certains managers et évoquais mes collègues de travail dans des petites chroniques quotidiennes humoristiques (enfin c'était le but hein...).

Après Fritesland, j'ai enfin trouvé un maître de stage et j'ai pu faire mon BTM Photographe. D'un coup, c'était compliqué (et beaucoup plus risqué) de singer mon maître de stage, ma boss et la boîte pour qui j'apprenais à faire des photos culinaires. Pendant deux ans, je n'ai rien écrit hors mi des notes de services, des cours et mon mémoire de fin de formation, moi qui ai toujours eu un journal intime où raconter des inepties de filles.

Alors maintenant que j'ai fini ma formation, que j'ai changé d'appartement, de ville et de région, j'ai, (oui je l'avoue), en vagabondant sur le blog de Pénélope Bagieu, eu cette envie de recommencer à raconter ma vie de manière légère!

Droguerie? Pour pandas? Mouuui, alors je m'explique : j'adore les pandas, mais vraiment. J'en suis gaga (ne me lancez surtout pas sur le sujet!). En tapant ce mot sur Band name generator (bon oui, j'avais zéro idée niveau titre!), voilà ce qu'on m'a suggéré : "panda of the smoking drugstore". Et ça collait parfaitement.

La veille, en allant acheter un tournevis cruciforme à un Super U qui n'en vendait pas, la vendeuse nous a conseillé la droguerie d'en face. Avec mon copain, on s'est dit que c'est Le truc qui allait revenir en force, une fois qu'on en aurait terminé avec cet über chic boucher barbu! Si si, vous verrez!
 

L'enseignement de l'été

 Qui dit septembre dit fashion weeks, rentrée littéraire, rentrée scolaire, rentrée du gouvernement.
Mais pour l'instant, et afin de commencer ce blog, j'ai préféré m'intéresser à mon bilan de l'été :

 - Je suis allergique au soleil.

- Je l'ai appris après m'être baigné dans la mer.

- J'ai jonglé.

- Tavi Gevinson a grandi! Exit la gamine au look de mère-grand et ses jupes rideaux. Tavi est désormais à la tête de Rookie, un magazine pour teenage girls assez prometteur!

- J'ai revu à la baisse mon antipathie pour Lana Del Rey.

- L'été, j'ai une belle peau. Même sans correcteur!

-  Je trouve les collections printemps/été vraiment pas folles. A part des sandales et les éternels shorts que j'aime me découper, je n'ai eu aucun coup de coeur!

- Vogue Paris coûte plus cher en Espagne. Grazia aussi!

- Mon père n'a vraiment pas le sens de l'orientation.

- Les hollandais adoooorent l'Espagne.

- J'ai lu cinq livres (dont trois qui ne comptent pas étant destinés à un public adolescent), notamment La Chambre, de Françoise Chandernagor et Jeanne d'Arc de Michel Lamy qui remet en cause la légende de la pucelle et émet une théorie qui tient plutôt bien la route.