samedi 22 juin 2013

Déménagement Imminent

 Vous l'avez constaté, les pandas sont moins présents ces derniers jours, c'est parce qu'on déménage très prochainement d'hébergement et qu'on court comme des p'tits fous. D'ailleurs, pour fêter comme il se doit le lancement du très imminent webzine, vous n'avez qu'une seule chose à faire : Ramener vos fesses aux Passagers du Zinc pour une soirée qui s'annonce folle ! 





dimanche 9 juin 2013

Cette semaine j'ai...#16

"Couru" encore plus que la semaine précédente, mais c'est pour la bonne cause ! 



Réfléchi



 Hormis les réflexions quotidiennes plus ou moins philosophiques voire pessimistes puis optimistes + puis pessimistes ++ puis optimistes - puis pessimistes +++ puis optimistes puis... - vous avez compris l'idée - ou à caractère organisationnel, maintenant que l'été se pointe et que je suis tombée ce matin sur La Mode, la Mode, la Mode, j'ai constaté qu'ils racontaient de plus en plus de merde (quand ils ont fait l'apologie des baskets, j'ai essayé de comprendre (pardon Léa, pardon TT, mais les baskets, je ne peux pas !). 

 Ils ont commencé avec le fait de porter du noir en cette saison printemps-été. Cette non-tendance avait l'air de tellement les perturber qu'ils se sont interrogés sur ce qui se passaient dans le subconscient des créateurs pour oser pareil crime (est ce la dépression ?) avant de faire appel à un espèce de psy qui s'auto-nommait clinicien. Pour lui, les êtres vêtus de noir sont ou dépressifs ou désirent se fondre dans la masse. Mais surtout dépressifs. Mais oui, mais oui, c'est bien connu ! Alors qu'une jeune créatrice démontrait le pourquoi de sa collection quasi monochromée où la dépression n'a strictement rien à y faire, que Diane Pernet (cf photo. beaucoup trop qualifiée de "veuve noire") en anté-Frida Kahlo (deux femmes hors du commun que j'affectionne terriblement aux coiffures, longues robes, extravagances paradoxalement similaires) racontait que son amour du noir lui venait de sa mère qui la forçait à porter des vêtements jaunes ou à autres couleurs criardes pendant son enfance dans lesquels elle se sentait très mal à l'aise.

 Personnellement, mon amour du noir vient de plusieurs horizons. Toute petite, on aurait pu me croire fille apprentie clown tant je mélangeais les imprimés et les couleurs. Ensuite ça m'est passé, je qualifiais ma mère de Mary Poppins (à cinq ans, je l'ai "forcé" à acheter un manteau noir du même type qui est encore en parfait état) ou de corbeau (corbeau - crow - night's watch - Game of Thrones, ne me lancez pas sur le sujet - je suis hystérique) parce qu'à l'époque elle était tout en noir ce qui avec sa blondeur slave, rendait  magnifiquement (maintenant c'est tout l'inverse, des couleurs en voulez vous en voilà !). Mon père également adorait (je crois qu'il aime toujours) le noir mais version cuir und santiags. Puis il y a eu le noir et blanc des photos argentiques familiales, puis la littérature, les oxymores puis la musique, puis le noir et blanc numérique de mon apprentissage, les contrastes, le clair et le sombre, les deux à la fois.

 Alors la couleur... Je l'apprécie à petites doses ou sur les autres, en images, chez les fleurs, dehors, sur la route mais noir c'est noir, il y a quand même de l'espoir. En noir (en littérature, en musique, en photo...), il existe bien des nuances (le vêtement noir se délave rapidement et différemment : ça en fait des couleurs !). Le trimestriel Raise magazine est parti de ce postulat en consacrant à sa treizième et bien nommée édition, Dark Issue, tout une étude sur les ténèbres. L'édito cite Sartre, "plus claire la lumière, plus sombre l'obscurité. Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres" et explique qu'il faut rompre avec le sujet tabou de la mort, car noir rime souvent avec deuil dans beaucoup d'esprits. Dark Issue, ça donne des séries photos ultimes (aux préfaces percutantes) - l'on croirait presque que les superbes clairs-obscurs de Jeff Bark sont peintures - des séries intenses et vaporeuses (Immaculés de Thomas Devaux), des images un peu plus connues comme Smoking Kids de Frieke Janssens ou encore Théâtre de Guerre D'Emeric Lhuisset.



Écouté



Et c'est de circonstance, Velvet Condom, duo strasbourgeo-berlinois qui a joué hier soir aux Passagers du Zinc juste après les Bold Notion. Soirée cold dark wave. Et comme l'a si bien constaté Claire (one of the bosses), la cold wave est loin d'être froide. Bien au contraire ! Si vous avez manqué cette superbe soirée, vous avez complètement le droit d'être dégoûtés.



Bonne fin de dimanche, restez dans le coin, les pandas vont bientôt vous donner rendez vous...

Meghane


vendredi 7 juin 2013

ZUBAK - [...] Je crève [...]





 [...] Tout s'est accéléré en un rien de temps, le début de l’été s’annonçait chaud...


Me voilà à la moitié  de mon stage.

 Comme prévu, le rythme commence à s’accélérer : la journée en classe et le soir, préparation du concours du mieux que l’on peut. Eh oui ! Un concours ça se travaille et nous, on a fait ça bien ! Préparation du dossier que l’on essaye de compléter au maximum grâce au contenu de ma formation.

 A côté, la journée je galère pas mal entre mon plan de financement et mes comptes de résultats... Je m’éclate ! Oui, vouloir lancer son activité c’est aussi savoir être sur tous les fronts à la fois.

 On arrive vers la fin du mois et il y a un gros os ! D’ici une semaine, stage en entreprise et je n'en ai pas trouvé... Qu’est ce que j’ai fait à la place ? De la prospection de terrain histoire d’avoir une étude de marché en béton en plus de quelques rendez-vous téléphoniques avec différentes institutions (CMA, INPI...).

 Début juin, on passe tous un cap, fini les simulations, les recherches, il est l’heure d’appliquer la théorie et les outils de gestion appris auparavant. Chacun commence à établir son dossier prévisionnel et son plan de de trésorerie. Avec bien sûr, l’aide de toute l’équipe de la BGE (ces gens sont géniaux). Mais pour Louis, Nono et moi il était surtout bientôt l’heure de passer à la moulinette devant un jury composé de notables bisontins et/ou banquiers, chef d’entreprises...

 Le jour J, on est O.P, troqués les sneakers et tees pour des bateaux avec blazers et chemises histoire d’être décontracté tout en restant classe (be cool). Encore une fois, on est les plus jeunes, nos concurrents en costard cravate tentent de nous déstabiliser sans se douter qu’on avait peaufiné notre présentation au point d’avoir même réparti le temps de parole entre nous. Un dernier regard sur nos fiches et c’est parti !


La suite ??? Lundi !

TT

jeudi 6 juin 2013

ZUBAK - [...] Même si [...]


 

 [...] Mais avant la fin de l’entrevue, elle nous explique qu’elle s’occupe d’un concours appelé « Talents des cités ». Elle nous renseigne également sur la BGE anciennement appelé Boutique de Gestion...


 Quelques jours plus tard, notre nouveau départ commence à porter ses fruits. 

  Mi-avril je me retrouve inscrit à la BGE Franche-Comté située à Palente pour une formation intitulée « Parcours pour entreprendre ». Bien sûr c’était une formation payante mais grâce à mes droits de chômeurs (et oui mes quasi un an à l’usine n’ont pas servi à rien !) et au fonds social européen j’ai pu me la faire financer intégralement (Renseigne toi !).

  Je me souviens surtout du premier jour, c’était comme une rentrée des classes typique sauf que là, j’étais le plus jeune d’un groupe d’une dizaine de personnes... Je ne vous explique pas le stress, vous savez cette appréhension qu’on a depuis tout petit à chaque rentrée au moment de découvrir ses camarades !

  Pour faire bref, le stage consistait à nous donner les clés de la création d'entreprise. Le stage s'est organisé en deux modules, marketing pendant les trois premières semaines puis gestion pendant les sept restantes. Au début on planchait chacun sur notre projet à la recherche d’informations sur notre marché, et oui, parce qu’on avait tous des projets différents : il y avait avec moi deux couvreurs, une styliste, un caviste, deux graphistes, un chauffeur de bus, une cuisinière...

Les jours passaient et une vraie cohésion s'est créé, chacun encourageait ses camarades, échangeait des idées, donnait des conseils. Les intervenants s’enchaînaient et plus les heures passaient (environ 300 au total), plus je me suis épanoui. Pour la première fois on a l’impression de bosser sur du concret et de réellement avancer !

Chaque soir, je rentrais au QG et on débriefait dans la foulée. Jusqu’au jour où Nono reçoit un courrier nous annonçant notre inscription au concours « Talents des cités » (vous vous souvenez ?). Tout s'est accéléré en un rien de temps, le début de l’été s’annonçait chaud...


La suite ?? Demain ? 

TT

dimanche 2 juin 2013

Cette semaine j'ai...#15

Aimé


L'avancement des opérations avec les collègues Pandas. 

 Mardi on a bien avancé sur notre future nouvelle maison à nouvelles rubriques grâce à Camille und Mathieu, nos deux adorables web-designers qui nous ont reçu chez eux tels des pachas et qui, en plus de posséder la reproduction de l'épée de Frodon (Helmute n'en pouvait plus ahah), ont tout de suite, presque comme par transmission de pensée ou grâce au karma, cerné nos attentes, nos envies, nos goûts. Outre la délicieuse mousse au chocolat de Camille et ses sablés, et ses choux à la crème et...

 Mercredi, c'était notre première réunion officielle autour de la table carrée (à mi chemin entre la table ronde de King Arthur et la table rectangulaire de celle des Sons). On est restés sérieux pendant un bon moment puisqu'on devait remplir des papiers et évoquer des aspects importants. Après, et à mesure que la bière coulait à flots, on a surtout beaucoup ri. Pour votre information, les pandas sont au nombre de six, dont quatre que vous connaissez déjà, Helmute, TT, Brenda und ma pomme. Les autres ne sont pas en reste, ils vous préparent des bonnes -?- surprises pour bientôt (pour une fois que je ne spoile pas, je peux vous assurer que je trépigne sur ma chaise à l'idée de ce qu'on vous réserve)...



Regardé et Écouté



 Hormis les dessins animés que je regarde avec le Kid que je babysitte (cette semaine Wall-E en plusieurs fois, La Linéa et La Belle et la Bête (je connais encore les chansons par coeur, le Kid a applaudi, bon surtout quand les couverts font la fête avec Belle)), j'étais plutôt Rolland Garros (GO DJOKO GO) et surtout Sons of Anarchy. J'ai repris au début de la saison trois. Alors oui, c'est américain et un tantinet cliché mais il y a des choses capitales qui requièrent toute mon attention : la bande originale déjà (en boucle cette semaine, Richard Thompson : Dad's gonna kill me), Jax Teller et ses acolytes mais surtout Opie (talentueux Ryan Hurst, découvert en Michaelson dans Il faut sauver le soldat Ryan) et puis, cliché ultime, les motos et cette tendance à régler n'importe quoi par un bon cassage de gueule en règle voire pire. Étant parfois virulente avec les mots dans un endroit privé communément appelé journal intime, je ne saurais pas comment m'y prendre pour défoncer quelqu'un et surtout, je n'en éprouverais même pas l'envie. La fiction demeure fiction, les ricains demeurent ricains, maître Yoda mon mentor. 



Assisté 

- Au spectacle du Cirque Plume mais ça, c'est pour une prochaine fois tellement il y a matière à article propre.

- Au mariage d'une amie d'enfance. Avec mon frère on était surexcités avant et après la messe alors on s'est lâchés sur le klaxon (tout le monde s'en est donné à coeur joie !) puis on était légèrement ivres au vin d'honneur, il faut dire que les bulles montent vite ! Classique ! Vive la mariée !



Découvert ma tronche dans La Presse de Gray (en deuxième page SVP, 7.0 represents !) toujours au sujet des hirondelles et de l'écologie, il y a même eu article de réponse de la mairie de mon patelin. Ce n'est pas un règlement de compte entre un ancien adjoint écolo versus le maire mais ça y ressemble...Quand je vous disais que ce petit village plutôt tranquille pouvait prétendre répondre au sobriquet de Gotham...



Rencontré Dédé Rock'n Roll qui s'est occupé de mes cheveux et m'a beaucoup fait rire.


Bonne fin de dimanche !


Meghane



samedi 1 juin 2013

Pile_entre _deux


     L'avion s'est immédiatement mis en branle. Il a pris son élan sur la piste, puis a décollé en nous abandonnant au milieu de nulle part...Comme des clampins, on était plantés là, dans cet environnement inconnu, où on se sentait aussi à l'aise qu'un autocar de culs-de-jatte égaré au mondial de la godasse.

     Non, ce n'est pas tiré d'un script de Michel Audiard, mais du dernier ouvrage d'un auteur à la plume bien pendue, Arnaud Le Guilcher.

    Ce bouquin, ''Pile entre deux'', est son troisième roman, après ''En moins bien'' et sa suite ''Pas mieux'' narrant les aventures surréalistes d'un looser magnifique, qui commence par paumer sa femme lors de sa lune de miel à cause d'une sombre histoire mêlant reproduction de pingouins et bibine avant de la retrouver quinze ans plus tard (et ceci, mesdemoiselles, mesdames et messieurs, est ce que l'on appelle un spoil).

    ''Pas mieux'' finissant sur un abominable cliffhanger digne d'une saison des Experts (...wait ?), j'attendais avec une impatience presque contenue la suite avec ''Pile entre deux'', qui nous intéresse ici.

    Enfer, damnation et frustration : je me suis planté dans les grandes largeurs, vu que ce dernier bouquin n'a rien à voir avec les deux autres (côté scénario). C'est donc avec la circonspection toute relative caractéristique du gibier commun fasciné par les deux phares qui semblent -de toute évidence- lui demander des nouvelles de ''sa-femme-son-gosse-le-boulot'' que je me suis plongé dans ce beau pavé de quatre-cent pages aussi bleu qu'une bouteille d'eau minérale fraichement sortie de sa french manufacture.

    Car JUSTEMENT, tout commence avec une bouteille d'eau (comme quoi les transitions, y'a pas à chier, ça s'invente pas) qui débutera la narration et qui la reprendra régulièrement tout au long du livre.

    Si je devais me qualifier, je dirais ceci « Je suis une bouteille de flotte super classe et aussi écologique que possible ». Si vous allez jusqu'au bout du bouquin, je vous promets pas le chef d'oeuvre mais je vous jure que vous et moi, on va faire un grand voyage.




Un sacré grand voyage .

   Et c'est en effet un très long et jouissif voyage que l'on va parcourir en compagnie d'Antoine Derien, architecte naval sans emploi, narrateur principal de l'histoire et fils d'un père qui l'emmerde.

    Son voyage, il s'étendra de la Défense, où il tentera d'arracher sa femme Judith, surdouée des mathématiques, du Palais Brongniart avec son pote yogiste Fano, jusqu'à un atoll dans le trou de balle du Pacifique avec pour seule compagnie une tripotée de financiers, des goëlands, un phoque pédéraste et un océan de plastique, le tout avec une escale par les tréfonds de son intimité (du narrateur, pas du phoque).

   En résumé, un roman génialement satirique sur des thèmes aussi ''funky'' que les désastres écologiques et économiques, le tout enrobé du style d'écriture inimitable du bonhomme qui te décrispe les zygomatiques au minimum une fois par page.

      Je m'imaginais comme un alpiniste gravissant seul la montagne de la connerie. J'étais arrivé au sommet. J'étais le con le plus haut du monde, le con le plus grand, le plus majestueux. La vue était sublime. Par temps dégagé, je pouvais voir au lointain poindre les collines de l'intelligence, celles qui dessinaient leur bosse au milieu de la plaine de la jugeote. Mon Dieu, que ces terres me paraissaient lointaines, quasi inaccessibles. J'étais bien trop demeuré pour envisager y poser un jour les pinceaux .


En résumé : c'est d'la bonne (comme les deux premiers).


Brenda. (Y'en a un qui a changé de nom et qui préfère, désormais, se faire appeler Brenda le Panda...)

vendredi 31 mai 2013

ZUBAK - [...] J'accomplis [...]


[…] On attend les premiers clients...

Qui se sont fait rares.

 Les heures passent, les clients se ressemblent tous, des familles en K-way avec des bananes sortis direct des 90ʼs (des bananes bordel !), juste là pour se promener et profiter de lʼattraction du village. On s'est senti bien loin de chez nous, trop loin. Journée finie, en un éclair on avait plié bagages et en un regard avec Nono on s’était compris, sans même un mot, juste une transmission de pensée (PLUS JAMAIS !), on a réalisé que ce n'était pas pour nous, que l'on s'était trompés de cible, de lieux, de tout même...

 Après ce semi échec nos routes se séparent fin 2010, ce qui s’en suit? Une longue période de doutes débordante de questions du style : pas assez bons ? Qu’est ce qu’on a mal fait ? Enfin vous voyez le genre de questions que l’on se pose quand la confiance redescend et que le moral n’est plus vraiment là !

 Qu’est ce que j’ai fait pendant tout ce temps ? J’ai trouvé du boulot en 3x8 dans une usine (le genre d’endroit où dès que tu commences à travailler, tu es pressé de ne plus y aller, tu te jures de tout faire pour quitter ça) ! Tout ce que je peux vous dire c’est que cette aventure m'a grandement changé, j’avais déjà travaillé, mais pas de cette façon ! Et au fil de ces mois où j'en ai chié (Oui j’en ai bavé!), je me suis façonné un but, un objectif, c’était un peu abstrait au début mais plus le temps passait et plus je me trouvais, je sentais que j’étais destiné à autre chose, à une chose que j’aime.

 En revenant à Besançon début 2012 j’étais à bloc avec Louis, un ami du lycée qui avait travaillé avec moi à l’usine. Malgré notre insuccès, Zubak me hantait toujours, comme un goût d’amertume, d’inachevé. Remettant ça sur le tapis avec Louis et Nono, on n’a pas mis longtemps à se remotiver !

 Cette fois ci on a abordé le problème dans l’autre sens. Au lieu de partir tête baissée, on a pris notre temps. En commençant par contacter les personnes qui avaient suivi le projet depuis ses débuts, histoire de prendre le meilleur départ possible. Dans la foulée Nono retrouve le numéro d’Hinda (la première personne à nous avoir guidés). Quelques jours plus tard, nous nous retrouvons à la Cité Lab de Planoise à expliquer le pourquoi du comment. Le rendez vous se passe super bien, Hinda fait tout son possible pour nous aider à éclaircir nos intentions, nous donne les noms de plusieurs organismes. Mais avant la fin de l’entrevue, elle nous explique qu’elle s’occupe d’un concours appelé « Talents des cités ». Elle nous renseigne également sur la BGE anciennement appelé Boutique de Gestion...


La suite... Lundi !

TT

jeudi 30 mai 2013

ZUBAK - Moi je rêve [...]




 Nous voila donc à la rentrée 2010-2011, je n’étais plus scolarisé au lycée Jules Haag dans la section que j’avais choisi «STL - contrôle et régulation», étant arrivé là quelques années auparavant en pensant que ce que j’apprenais me plaisait... Je cherchais une formation ou tout autre.

 Puis un beau jour, nous nous sommes retrouvés à discuter de leurs étonnant parcours avec la mini entreprise, encore tout fiers de leurs résultats et des rencontres faites au gré des qualifications. Mais l’été étant aussi passé par là, la démotivation pour certains et les projets scolaires pour d’autres ont fait qu’ils n’étaient plus que deux à vouloir continuer. C’est spontanément que j'ai alors décidé de rejoindre l’équipe encore appelé ZOOBAG qui s’est très vite vue renommée en l’unique et original ZUBAK (vous apprendrez pourquoi un peu plus loin, patience!).

 Nous voilà donc tous trois réunis, des idées pleins la tête comme toujours, mais par où commencer? Pour moi ça a été d’apprendre à coudre, et heureusement pour nous le lycée a été très coopératif, en nous laissant accès à la salle de couture les mercredis et parfois même à notre guise. Une fois les rudiments acquis (pour ma part), nous nous sommes penchés sur les premiers prototypes, loin de nous l’idée de repartir avec les mêmes produits.

 Contactés pour être présents à un marché d’artisans autour de Besançon seulement deux mois après notre reprise, cela en a fait notre premier objectif. Préparation oblige, on lance la machine et nous voila partis pour confectionner des trousses/pochettes en chambres à air et quelques rares besaces.

 Le jour J, pour changer il pleut et il fait froid, on charge la voiture à raz bord en essayant de ne rien oublier. Une fois sur place, il faut s’installer et là ça se complique, on nous colle dehors sous une tonnelle aussi étanche qu’un nourrisson avec comme seule source de chaleur un réchaud judicieusement installé en plein devant nous. Ah j’allais oublier le stand d’en face d’où s’échappaient sans modération les effluves d’un vin chaud bien de chez nous !

La mise en place est terminée, on fignole quelques trucs et on attend les premiers clients...

La suite ? Ahah... Demain !


TT
 

mercredi 29 mai 2013

ZUBAK - Exportation

[…]


  Voilà pour nous encore une fois, une nouvelle préparation, une nouvelle présentation, cours d'anglais obligatoires pendant le mois de Juillet. Mais là ce n’est pas la même, le niveau grimpe, la chaleur aussi (WOOOOUUUU). Je suis à Cagliari les pieds dans l‘eau, 45 degrés à l’ombre, en costume, je répète et répète encore le speech qu’on a préparé. Cette fois si ça se déroule sur une semaine, et après, terminé.
 
  
 Tous les participants sont à fond mais tout le monde s'éclate, l'organisme qui gère ça fait tout pour nous mettre à l’aise, soirée de bienvenue dans une boite au milieu de la mer, juste un petit ponton qui nous relie à la terre ! Endroit parfait, all inclusive, ça commençait vraiment bien. Le reste de la semaine était partagé entre visite touristique, petite présentation et entretiens. Mais avec notre anglais à nous, c’était comme se tirer une balle dans chaque pieds et essayer de concurrencer Usain Bolt (Easy, easy).

  Bon après s’être quand même bougés pendant une semaine, on y était. 15 minutes après j’étais devant beaucoup trop de monde à mon goût. Je ne sais plus ce qui m’est passé par la tête, je me suis retrouvé devant une salle entière prêt à parler, avec un maillot de l'équipe de France 98 (c’est toujours dans ces moments-là qu’on a TOUJOURS une idée que l'on ne devrait jamais suivre. Mais entre nous, il est vraiment beau le maillot de l'équipe de France 98 ! Et pour l’anecdote, c’était juste après avoir été qualifiés par la main d’ Henri que je le portais).

  Tout s'est déroulé plus rapidement que prévu. Enfin, je me vois monter sur scène, je me vois descendre mais entre temps aucun souvenir ! C'est comme si j'avais fait avance rapide. A partir de ce moment, la seule chose qui nous importait c’était les résultats.

  Pour la remise des prix on était tous conviés à un gala, truc bien cool avec le cirque du soleil qui s’éclate entre les tables : roulade, extension, flexion des genoux, trapèze et tout… Super beau à voir ! Toutes les équipes étaient mélangées autour de tables rondes pour briser un peu la glace. Pour que l’on prétende être les meilleurs amis du monde mais nada… Oeil pour œil dent pour dent ! D’une façon plus polie, on fait les faux-cul quoi, tous bien habillés.

  Je me suis alors retrouvé en face d'une fille et la première chose à laquelle j'ai pensé en la voyant, c'est à un chou-fleur. Sa coupe, sa robe et son énorme poitrine qui tombait à moitié sur la table... Je le dis à mon voisin de table et j'éclate de rire, mais ce dernier étant originaire d'un pays de l'Est et ne comprenant pas le Français... J'ai donc changé de place pour me retrouver à côté de Dilan, mon fidèle camarade de classe. Et lui ça l’a plié !

  Repas terminé, plus un bruit, le maître de cérémonie arrive (Professeur Xavier mais sans le fauteuil, mais pas non plus Bruce Willis). On le fixe tous, on suit tous ces mouvements. C’était comme quand vous allez au zoo et que vous êtes fasciné par le grand et majestueux Panda Géant. Il nous annonce qu’il n’y aura qu’un vainqueur (perspicace Barthez) et que celui-ci aura la possibilité d’avoir des financements pour monter une véritable entreprise.

 DING ! La cloche a sonné, on avait la gorge nouée. Le 3éme et le 2éme sont annoncés, nous ne sommes pas dedans et avec le temps j'ai oublié qui étaient les équipes. Le moment que tout le monde attendait était enfin là mais comme à leur habitude, ceux qui sont désignés pour faire le sale boulot font durer la chose, ils prennent leurs temps. Une seule envie dans ces instants : choper le premier truc qui traîne et lui jeter dessus ! Alors, tu t'imagines la scène dans ta tête. Puis tu comprends qu'il a fini de tourner autour du pot et que c'est le moment décisif, il parle doucement et regarde sa feuille… (Roulement de tambours…)


" Le grand vainqueur est…… la Confédération Helvétique……"


  Tout s'écroule pour nous. Les larmes de joie ne sont plus pour toi mais pour eux. Toi t'es triste. Tu quittes la table, l'immeuble, tu rentres. Tu ne veux parler à personne, tu mets la faute sur quelqu'un. Le truc bien de chez nous quoi ! Ce moment-là je le zappe, des pleurs ça n'intéresse personne. Venons-en à la suite.


Demain c'est TT qui entre en jeu !


Helmute

mardi 28 mai 2013

ZUBAK - Produit fini





[…] La suite allait être sympathique

 Le concours national s’est déroulé sur 2 jours au palais des congrès d'Issy-les-Moulineaux : un jour avec les jurys sur les stands et le deuxième jour… C'est autre chose ! Vous avez beau vous être préparé, être sûr de vous mais quand vous vous rendez compte que l'oral en anglais se tiendra devant un jury d'une trentaine de personnes et que derrière eux siègeront  les 300 participants de tout le concours... C'est comme quand on te met un grand coup de poing dans le ventre. T’as le souffle coupé, t’as beau faire tout ce qu'il faut mais tu as mal, mal au ventre, à la gorge et tu ne peux pas enlever la veste de ton costume car les auréoles de sous les bras sont si grandes que ta chemise rétrécit à vue d'œil !

 Tu finis par te retrouver là… Devant tout le monde, les mains moites, t'essayes de fixer un point où tu ne croiseras le regard de personne mais impossible ! Du monde partout, pas le choix, c'est parti !

 Après un bon gros quart d’heure de présentation, en anglais s’il vous plait ! Il faut quitter la scène pour laisser la place à une autre victime, c’était la plus belle chose du monde, au moins à ce moment-là... Le temps que tout le monde passe sa séance de torture psychologique ça a bien pris la journée avant de terminer par la remise des prix. Le retour du stress ! Comme par hasard ils commencent toujours par le dernier du podium et là ne figurant pas à la 3éme place ni à la 2éme,  stress (pour les non scientifiques : l’infini)...

 BOOM, on nous appelle pour le haut du podium… Numéro 1 devant toutes les équipes ! Des larmes de joies, des câlins, des bisous entre toute les personnes de la classe, une sensation de réussite encore plus grande que lors du précédent concours ! Une vague de bien être impossible à contenir, une joie pareille, obligé de sauter sur la personne qui a annoncé notre nom pour le prix !!!!!!!!!!

 Pendant ces deux jours, toutes les " entreprises " devaient voter pour celle qui remporterait le prix coup de cœur.

 BOOM 2 (Sophie Marceau <3) rebelote ! Cinq minutes après notre heure de gloire, voilà que l'on nous rattrape par le col du veston ! La suite de la journée pouvait se résumer par des montagnes de questions, des montagnes de sourires et une soirée plus que festive…

 Le truc vraiment cool dans toute cette aventure c’est quand on vous souffle qu’une bonne nouvelle en cache une autre alors que vous êtes encore sur votre petit nuage… La Présidente du concours vient vous voir pour vous annoncer : " Bon… Vous êtes bons, je suis fière de vous mais ce n’est pas fini : je vous emmène au concours Européen. Faites votre sac, en juillet on sera en Sardaigne ! ". 


La suite... Demain !

Helmute

lundi 27 mai 2013

ZUBAK - Prototype


[…] " On vous écoute : Commencez ! "

 Il nous restait donc deux semaines avant le concours, juste le temps de se préparer (facile !) et aussi, nous avons pensé que pour le moment on ne s'en tirait pas trop mal... Mais si nos produit ne plaisaient qu’à nous ? Si, au final, en voyant ce que l’on avait à présenter, l'un des membres du jury éclatait de rire ? Si son collègue partait en courant car comme par hasard, il aurait la phobie de la chambre à air (il y en a bien qui ont peur des camions, si si croyez-moi, je connais quelqu’un qui a la phobie des camions !) ? Et si un dernier des jurys devenait lourd et précurseur de la nouvelle France beauf en chantant « Et quand il pète il troue son slip » (AAAAAAAAAAAAAAAAAH) ? Le hasard a bien fait les choses : l'un des premiers marchés de Zone Art se déroulait juste avant l'oral, l'occasion parfaite de se faire féliciter... Ou de se faire lapider en pleine place Pasteur ! 

 Le jour du marché il pleuvait, ça tombait bien : on pouvait prouver aux « clients » que la chambre à air est étanche. C'est là que j'ai compris que c'est ce que je voulais faire. Vendre une chose que vous avez inventé, dessiné, fabriqué. Que les gens repartent avec un grand sourire (en pensant à autre chose qu'aux petits poils qui poussent sur le gros orteil, on en a tous, faites pas genre !), ça m'a vraiment fait un truc ! La tête remplie d’idées pour la suite et surtout, être aussi contents de soi que l’on puisse quand le pouvoir de l’autosatisfaction vous tombe dessus. Car avant la fin de la journée, nous avions tout vendu et avec la frénésie qui nous gagnait, on a même vendu les prototypes ! J'aurais vendu mes vêtements s'il n'avait pas fait froid !

 Après le marché, nous avions tout juste le temps de re-fabriquer quelques modèles qu'arrivait le jour du concours. On a voulu faire ça bien et avons troqué les sneakers et les hoodies contre un costume ! On est plutôt serré, c’est moins confortable qu’un short et des espadrilles mais bizarrement, on se trouve vraiment beau avec ! SUIT UP !

  Nous voilà maintenant au concours régional qui s'est déroulé à Besançon bien sûr ! Nous sommes en place. Le matin, passage du jury sur le stand mais j’avais l’impression que personne ne nous voyait... Peut-être parce que nous étions sous un escalier ? On nous percevait à moitié, en gros comme quand je veux jouer au photographe mais que je fais la mise au point sur le mur derrière les copains (Hein Thomas !). Mais notre infaillible Karma toujours là, les jurys nous ont quand même trouvé et en prime, ils avaient l'air assez surpris ! Une fois arrivée l’après-midi, coup de chaud terrible... Vous voyez ? Quand vous avez bien chaud avant un oral ou quoi que ce soit qui vous fait stresser, vous transpirez, vous êtes tout rouge... Et ben en costume c'est encore plus désagréable !

" On vous écoute : Commencez ! "

" Euh…..Alors bonjour, comme on peut le voir, j'ai très chaud…."


 Résultat ? Lauréats du concours régional et sentiment parfait de réussite (je suis un fidèle du « l’argent fait le bonheur », j’en reste convaincu mais c’est dans des moments comme ceux là que je me mettrais bien une quenelle et me dirais « BEN VOILÀ, TU VOIS LÀ ? TU TE TROMPES ! »). Je sautais de joie et me sentais aussi fort que Zizou dans les arrêts de jeu. C'est ce jour-là que j'ai enfin trouvé la réponse à la question « Tu veux faire quoi quand tu seras grand ? ».

 Étape suivante, le concours national à Paris. Venant d’une ville ni trop grande ni trop petite, ça t’impressionne toujours quand on t’annonce que tu vas aller là-bas, pour autre qu'un concert, une bringue ou pour aller à Disneyland ! Surtout que le concours national, c’est tout en anglais et on a beau avoir fait les malins « oui, j’ai commencé l’anglais en CE1, on parle plus « franglais » en fait », (Merci qui ? 2h d'anglais par semaine, bravo l'éducation nationale, 2h par semaine à écouter des cassettes audio et à répéter COMMENT, HEIN ? WHAT ELSE ?), heureusement que mon prof était cool et que l'intervenante américaine de 23 ans était l'une des filles les plus agréables à regarder que j'ai eu l'occasion de rencontrer... Du coup (PREUMS !) la suite allait être sympathique... 


La suite... Demain !


Helmute

dimanche 26 mai 2013

Cette semaine j'ai...#14

"Couru" de ci de là sans trop m'arrêter tout en tentant de canaliser un trop plein de tout. C'est finalement trop complexe de ne faire qu'une seule chose à la fois et procéder par étapes. De la nuance, de la nuance sacré nom de... Note qu'un jour il faudrait que j'arrête le café sinon j'en connais un qui va bientôt lâcher à force de passer trop de temps sur les montagnes russes. Du repos? Je connais vaguement ce mot mais il me fausse souvent compagnie l'abruti !





- Régressé, et je précise que c'est involontaire. C'est à cause (ou grâce, comme vous préférez) du petit gamin de deux ans dont je suis la baby sitter. Quand il me nomme, à sa façon forcément, je ne comprends que le son "ane" ou "ne" répété en boucle version Pokémon (évidemment que ça me fait rire !). L'enfant de deux ans a de quoi être heureux, il n'a pas besoin de grand chose pour se divertir et partir dans un rire incontrôlable et suraiguë ô combien communicatif (le genre de rire franc qui lui vient tellement naturellement). J'ai quand même bien fait de ne pas lui apporter mon tyrex en plastique ou ma tirelire Pikachu, il ne me les aurait jamais rendus... Je le comprends presque, même l'adulte n'aime pas tout le temps prêter ses jouets...

 Au Japon, les enfant sont vénérés jusqu'à l'âge de trois ans : normal, avant cet âge fatidique, l'enfant parle beaucoup moins bien et n'a pas encore décidé de jouer le sadique en demandant continuellement "pourquoi". J'imagine que "parce que" n'est pas considéré comme une réponse acceptable. Cela dit, soit on lui mentira et, quand il le réalisera, il sera furieux ; soit on lui avouera directement la vérité et, il ne croira en rien du tout... Aussi, et sans vénération aucune de sa personne, je suis fascinée par ce petit être haut comme deux pommes (enfin quelqu'un de plus petit que moi !) qui a complètement oublié d'être bête, qui sait comment s'y prendre pour décompresser les grands (en fourrant pleins de trucs dans sa bouche et en faisant le show) et comment décompresser lui même d'une dure journée passée à jouer : se faire coiffer les cheveux pendant vingt minutes.

 Son mode de vie est des plus enviables. Pourquoi nous autres adultes ne pouvons nous plus nous rouler par terre et répéter en boucle de trois mètres "nannn" lorsqu'on est mécontents? Entre autres choses capitales que je vais décemment devoir lui apprendre, comme le mot "panda" ou à la danse de Dewee dans Malcolm (" Poupipoupipoupipou ", cet épisode est mythique !), il n'a presque pas besoin de mon aide. Le jour où il a découvert les Teletubbies (j'ai osé lui montrer, pour le calmer, et il faut l'avouer, parce que j'étais lasse du même épisode d'Arthur et ses amis qu'il adore regarder avant de dormir), j'aurais mieux fait de m'abstenir. Les Teletubbies ont gravement l'air de vivre sous acide (non mais il n'y a qu'à mater la photo...). Le petit avait la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés, j'étais traumatisée par Tinky Winky (et surtout par sa voix) qui marchait sur un tapis. 





- Ecouté un détonnant mélange de berceuses pour mômes couplé à Odd Future, Battleme, David Bowie, Animals, The Cramberries, ZZ Top, Placebo ou encore The Doors (R.I.P Ray Manzarek d'ailleurs...)





- Bossé avec les collègues pandas et crémiers.

 Chez les pandas, nous sommes entrain de monter notre association et l'on vous prépare pas mal de petites, moyennes voire grandes surprises (vous serez bien vite informés). Si vous êtes tentés pour participer de quelque façon que ce soit, chroniques que vous avez envie d'écrire, inspirations musicales, chiffons und chaussures, coups de coeur imagés ou ce que vous voudrez (pas de censure ici si ce n'est que les pandas ne tolèrent pas les cons, les braconniers, les homophobes, les xénophobes, les fachots... Enfin vous cernez la chose !). Sympathisants voire adhérents que vous souhaitez devenir, collaborations, rencontres ou autre, n'hésitez pas à nous contacter. Bien que les pandas possèdent dents et griffes, bizarrement, il ne s'en servent que rarement. 

 Chez les crémiers, ça bosse dur également, vous m'y retrouverez à partir du début de la semaine. En attendant, faites y un tour et savourez une bonne mousse au chocolat et/ou une bonne vieille glace menthe chocolat !


Meghane



samedi 25 mai 2013

Hector


 Ma rencontre avec Hector s'est produite en janvier 2013. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Il n'est pourtant pas vraiment mon type... Mais un beau soir, j'ai succombé à la tentation, ouvert mon ordinateur et trouvé Hector. Une semaine plus tard, il m'était livré. Il faut dire qu'à l'époque je me remettais d'une histoire platonique (oui ça existe encore...) et de six mois d'abstinence. Ce n'est pas faute d'avoir été courtisée, mais le sexe pour le sexe, ce n'est pas mon truc, désolée. Et, depuis mon petit mexicain du mois de juillet, rien (ou presque)...

 Arrive le mois de décembre, ma relation qui se termine, les examens qui commencent, le froid qui s'installe et ma libido en berne ! A moi les soirées Grey's Anatomy/pisse mémé, sous la couette et ma chatte blottie dans le creux de mon cou... Noël arrive et grâce au Père-Nono je découvre le livre 50 shades of Grey. Je ne suis pas franchement emballée par le style et l'histoire. Mais j'y ai en revanche trouvé ce que j'attendais d'un supposé roman érotique. Excitation. Fantasme. Merde alors, si une pseudo vierge effarouchée peut accepter de se faire ligoter et cravacher, je peux peut-être faire des efforts et me remettre en selle ! C'est à ce moment-là qu'Hector est entré dans ma vie.

 J'ai décidé de le commander sur internet. Simple et pratique. Retourner dans un sex shop très peu pour moi. Les sites spécialisés me paraissaient plus ou moins intéressants, mais pour une première, difficile de faire confiance. Et puis je redoutais la visite honteuse du facteur qui m'apporterait mon colis grossecochonne.com. C'est donc vers La Redoute que je me tourne. Je connais le processus, les colis sont tous blancs, les prix abordables et les avis des client(e)s plutôt positifs. En cinq minutes c'est soldé ! Je vais avoir un nouvel homme dans ma vie !

 Cinq jours plus tard, vient l'heure du premier rendez-vous. Il est tout mignon, c'est le coup de foudre. J'ai décidé de l'appeler Hector, en référence au héros troyen. J'avais de grandes ambitions pour lui... Il n'y a pas de piles, tant pis je sacrifie celles de la télécommande de ma télé. Je teste les 12 vitesses et sélectionne mes préférées. Ma meilleure amie va venir dormir chez moi, j'ai donc 2 heures pour faire connaissance. Je m'installe confortablement, la lumière tamisée et Massive Attack en fond sonore. Je ne tiens pas à gâcher cette première fois.

 Hector connaît aussi la panne. Et oui finalement, il n'y a pas que les hommes qui soient défectueux. Après avoir sacrifié les piles de ma télé, celles de mon lecteur DVD ont connu le même sort... Ces cinq derniers mois, Hector et moi avons passé de bonnes soirées au gré de mes humeurs et des mes envies. Un problème est cependant survenu avant la visite parentale... Vivant dans un 50 m², je me devais de trouver une bonne cachette afin d'éviter que mon frère de dix ans ne mette la main dessus. Malgré mes mœurs légères (en apparence), je ne suis pas exhibitionniste tout de même ! J'ai alors trouvé une petite boîte rose, surnommée la boîte de la honte et j'ai tout fourré dedans. Et je l'y ai laissé...

 Depuis deux mois, j'ai aussi mis de côté mes cinquante nuances afin de consacrer de nouveau mon temps libre aux classiques de Jane Austen. Ma libido en a pris un coup et j'ai beaucoup plus envie d'investir dans des jupons que dans des sex toys. 

 Au moins, je sais que je pourrai toujours compter sur Hector, mon vibromasseur, le deuxième meilleur ami de la femme. Après le copain gay.

Chloé


Das klein Profil :

Franco-suisse, j'ai entre 18 et 30 ans (plus proche d'un coté que de l'autre je vous l'accorde...).

Mais, cher lecteur, au lieu de me présenter, je préfère que tu te laisses aller à ton imagination, en sachant tout de même que j'aime le voyage, la musique et mon célibat (peut être pas tant que ça en fait !) entre autres choses plus ou moins futiles dont je serai peut être amenée à te faire part de temps en temps. Le reste, restera, finalement là où il est.




vendredi 24 mai 2013

ZUBAK - Premières ébauches






 Tout a commencé en 2009 alors que j'étais étudiant en métier de la mode, un intitulé pour faire chic, une formation en couture classique industrielle sans fantaisie hormis le « plaisir » d'être entouré de filles. En classe de 1ère, journées normales, cours normaux, reluquage de boobs et culs : classique ! Puis un beau jour, une intervenante est entrée en classe et a offert un peu de distraction à notre quotidien. Elle faisait partie d'une association (E.P.A.) qui a pour but de proposer et d'inscrire une classe donnée à un concours de création d'entreprise.

            Dans mes souvenirs, après un long, ennuyeux et plus que médiocre Powerpoint, à sa question " alors ça vous intéresse ? " on était deux à être intrigués. Le reste de la classe fut touché quand l'intervenante précisa que lors du concours, et si l'on lançait le projet dans les règles, on pouvait gagner de l'argent et voyager. Comme quoi, donnez une chance à quelqu'un : il refuse . Donnez-lui une chance de faire quelques chose d'intéressant, donnez lui-même tout le temps  que vous avez, la personne n'est pas attirée. Donnez-lui l'illusion de se remplir les poches, et bizarrement, c'est parti !

            Ah, et ais-je parlé des rares bons côtés à être un garçon dans une classe de filles? C'est qu'il y en a toujours au moins une qui a envie de vous sauter dessus. Le truc c'est que c'est jamais la plus belle, mais toujours celle qui a le plus gros appétit. Une fois toute la classe prête à remuer ciel et terre pour le concours, on s'est penchés sur le thème imposé qui était le développement durable. Après plusieurs disputes aussi violentes que la bataille de Gettysburg (tu connais la loi du plus fort ?), la discussion était close. Nous allions créer des sacs. Des sacs en chambre à air de récupération.

            Pourquoi en chambre à air me direz-vous? C'est noir, c'est dégueulasse, c'est galère à coudre, ça ne sent pas toujours bon. On pourrait appeler ça du développement durable « dirty », tout ce que j'aime (répétez après moi : j’y crois, j’y crois... Pas vous ?), mais surtout parce que ça ne coûtait presque rien : le mot récupération prenait tout  son sens. Pour le concours donc, nous devions nous organiser comme une " vraie " entreprise, du PDG à l'agent d'entretien... Sur le papier bien sûr ! Cela dit, loin de moi l'idée de tout faire pour devenir le PDG du projet et chier dans les bottes de quiconque me contredisant. Jamais. C'est pourtant arrivé, j’ai été nommé PDG…

            Une fois correctement organisés, la machine était lancée, brainstorming, réunions, dessins, patronage, prototype, deuxième  prototype, troisième prototype, énième prototype. Puis un début de rendu, un produit fini pas trop dégueu : la fameuse besace en chambre à air.  A ce moment, il nous restait à en faire une petite série et trouver d'autres idées de produits. Plusieurs semaines ont passé et sérieusement, c'était le pied ! On bossait sur notre projet pendant certains cours, presque tous les jours et ce n'est rien de dire que ça nous changeait complètement de la routine habituelle de la vie lycéenne dont tout le monde a, un jour, fait les frais. J'étais aux anges, j'aurais pu fabriquer des chaussettes que ça n'aurait rien changé !

            A deux semaines du concours, la pression s’est pointée. Passer à l'oral devant une demi-douzaine de personnes comme  des patrons d'entreprises et organismes en tout genre...Vous voyez le tableau ! Le plus difficile n'était pas de le préparer cet oral, non, c'était de rester debout, seul (malgré votre pote à vos côtés et deux gourmandes) et d’entendre :


 " On vous écoute : Commencez ! "


La suite… Lundi !


Helmute

jeudi 23 mai 2013

ZUBAK - Pas de titre, on est en retard !


 Chose promise, chose due : il est temps de faire connaissance avec deux de mes nouveaux acolytes alias Thomas (TT) et Arnaud (Helmute), alias ZUBAK.  Ambitieux, curieux et parfois sérieux. Nouveaux créateurs guidés par leur flair bien entraîné, chineur d’idées aux pattes aiguisées, ils sont  prêts à vous faire suivre les étapes de leurs créations diverses et variées. Mais aussi de partager avec vous leurs inspirations quotidiennes et leurs coups de cœur journaliers tant mode ou photo, que musique, cuisine…Zubak way of life !




 Dans cet appartement chaleureux en guise de QG-labo au balcon idéalement exposé, duquel nous avons contemplé de pauvres petits gamins se faire tremper par une grosse averse et constaté, qu'aujourd'hui encore, il y a toujours celui qui a oublié son K-Way, c'est là que les ennuis commencent...


- Comment êtes vous habillés?

Helmute : J'ai un sombrero sur l'épaule, un t-shirt de créateur, jeans, chaussettes rayées,  des palladium, montre casio offerte par Gouze en échange d'une bière.

TT : Casquette 40 oz NYC, pull en laine, chino, Air Jordan propres et jolies,!


- Votre grigri ?

Helmute : mes lunettes !!! Quand j'ai les autres, j'aime pas. Avec celles là, je sais que je vais passer une bonne journée !

TT : Une paire de JO' !


- Vos chambres prennent feu. Que sauvez vous ?

Helmute : Ma Xbox, mes comics et... Et... Et ! Mon I-pod !

TT : Je fais une crise de panique, je me roule par terre, j'sais paas. Je suis comme le capitaine d'un bateau, faudrait sauver un seul truc... Heu.. Mon pack Gold ! (Ndlr : deux paires de JO' en commémoration pour les vingt ans de la victoire des U.S.A aux J.O de Barcelone)


- Plutôt jour ou plutôt nuit?

Helmute : Nuit ! Car le Dahut, il sort que la nuit !

TT : Le jour en semaine, la nuit pour le week end ! 


- Ce qui vous effraie le plus ?

Helmute : Klaus Nomi ! J'ai un vinyle de lui, j'ose même pas le retourner tellement je suis mal à l'aise et que j'ai peur qu'il se passe un truc...

TT : Frigide Barjot !


- La personne qui vous ferait rêver ?

Helmute : Stan Lee ! C'est lui ! C'est la base !

TT : Nigo ! C'est moi ! C'est ce que je veux !


- Si un seul et unique mot (-P.L-) devait vous décrire, lequel choisiriez vous ? 

Helmute : Un mot qui me dit moi ? Heuuu... 309 ! Non c'est pas un mot... Heuuu...(claquement de doigt !)...Gaucher !

TT : Chai pas...Marron ! Nannn, plus sérieusement... Exigeant.



 Demain, je leur passe le relai (comme au collège quand il fallait passer le relai en athlétisme) et pour patienter, vous faire votre première idée ou comprendre ce qu'il se passe dans leur têtes, allez faire un tour par là !


Meghane