vendredi 31 mai 2013

ZUBAK - [...] J'accomplis [...]


[…] On attend les premiers clients...

Qui se sont fait rares.

 Les heures passent, les clients se ressemblent tous, des familles en K-way avec des bananes sortis direct des 90ʼs (des bananes bordel !), juste là pour se promener et profiter de lʼattraction du village. On s'est senti bien loin de chez nous, trop loin. Journée finie, en un éclair on avait plié bagages et en un regard avec Nono on s’était compris, sans même un mot, juste une transmission de pensée (PLUS JAMAIS !), on a réalisé que ce n'était pas pour nous, que l'on s'était trompés de cible, de lieux, de tout même...

 Après ce semi échec nos routes se séparent fin 2010, ce qui s’en suit? Une longue période de doutes débordante de questions du style : pas assez bons ? Qu’est ce qu’on a mal fait ? Enfin vous voyez le genre de questions que l’on se pose quand la confiance redescend et que le moral n’est plus vraiment là !

 Qu’est ce que j’ai fait pendant tout ce temps ? J’ai trouvé du boulot en 3x8 dans une usine (le genre d’endroit où dès que tu commences à travailler, tu es pressé de ne plus y aller, tu te jures de tout faire pour quitter ça) ! Tout ce que je peux vous dire c’est que cette aventure m'a grandement changé, j’avais déjà travaillé, mais pas de cette façon ! Et au fil de ces mois où j'en ai chié (Oui j’en ai bavé!), je me suis façonné un but, un objectif, c’était un peu abstrait au début mais plus le temps passait et plus je me trouvais, je sentais que j’étais destiné à autre chose, à une chose que j’aime.

 En revenant à Besançon début 2012 j’étais à bloc avec Louis, un ami du lycée qui avait travaillé avec moi à l’usine. Malgré notre insuccès, Zubak me hantait toujours, comme un goût d’amertume, d’inachevé. Remettant ça sur le tapis avec Louis et Nono, on n’a pas mis longtemps à se remotiver !

 Cette fois ci on a abordé le problème dans l’autre sens. Au lieu de partir tête baissée, on a pris notre temps. En commençant par contacter les personnes qui avaient suivi le projet depuis ses débuts, histoire de prendre le meilleur départ possible. Dans la foulée Nono retrouve le numéro d’Hinda (la première personne à nous avoir guidés). Quelques jours plus tard, nous nous retrouvons à la Cité Lab de Planoise à expliquer le pourquoi du comment. Le rendez vous se passe super bien, Hinda fait tout son possible pour nous aider à éclaircir nos intentions, nous donne les noms de plusieurs organismes. Mais avant la fin de l’entrevue, elle nous explique qu’elle s’occupe d’un concours appelé « Talents des cités ». Elle nous renseigne également sur la BGE anciennement appelé Boutique de Gestion...


La suite... Lundi !

TT

jeudi 30 mai 2013

ZUBAK - Moi je rêve [...]




 Nous voila donc à la rentrée 2010-2011, je n’étais plus scolarisé au lycée Jules Haag dans la section que j’avais choisi «STL - contrôle et régulation», étant arrivé là quelques années auparavant en pensant que ce que j’apprenais me plaisait... Je cherchais une formation ou tout autre.

 Puis un beau jour, nous nous sommes retrouvés à discuter de leurs étonnant parcours avec la mini entreprise, encore tout fiers de leurs résultats et des rencontres faites au gré des qualifications. Mais l’été étant aussi passé par là, la démotivation pour certains et les projets scolaires pour d’autres ont fait qu’ils n’étaient plus que deux à vouloir continuer. C’est spontanément que j'ai alors décidé de rejoindre l’équipe encore appelé ZOOBAG qui s’est très vite vue renommée en l’unique et original ZUBAK (vous apprendrez pourquoi un peu plus loin, patience!).

 Nous voilà donc tous trois réunis, des idées pleins la tête comme toujours, mais par où commencer? Pour moi ça a été d’apprendre à coudre, et heureusement pour nous le lycée a été très coopératif, en nous laissant accès à la salle de couture les mercredis et parfois même à notre guise. Une fois les rudiments acquis (pour ma part), nous nous sommes penchés sur les premiers prototypes, loin de nous l’idée de repartir avec les mêmes produits.

 Contactés pour être présents à un marché d’artisans autour de Besançon seulement deux mois après notre reprise, cela en a fait notre premier objectif. Préparation oblige, on lance la machine et nous voila partis pour confectionner des trousses/pochettes en chambres à air et quelques rares besaces.

 Le jour J, pour changer il pleut et il fait froid, on charge la voiture à raz bord en essayant de ne rien oublier. Une fois sur place, il faut s’installer et là ça se complique, on nous colle dehors sous une tonnelle aussi étanche qu’un nourrisson avec comme seule source de chaleur un réchaud judicieusement installé en plein devant nous. Ah j’allais oublier le stand d’en face d’où s’échappaient sans modération les effluves d’un vin chaud bien de chez nous !

La mise en place est terminée, on fignole quelques trucs et on attend les premiers clients...

La suite ? Ahah... Demain !


TT
 

mercredi 29 mai 2013

ZUBAK - Exportation

[…]


  Voilà pour nous encore une fois, une nouvelle préparation, une nouvelle présentation, cours d'anglais obligatoires pendant le mois de Juillet. Mais là ce n’est pas la même, le niveau grimpe, la chaleur aussi (WOOOOUUUU). Je suis à Cagliari les pieds dans l‘eau, 45 degrés à l’ombre, en costume, je répète et répète encore le speech qu’on a préparé. Cette fois si ça se déroule sur une semaine, et après, terminé.
 
  
 Tous les participants sont à fond mais tout le monde s'éclate, l'organisme qui gère ça fait tout pour nous mettre à l’aise, soirée de bienvenue dans une boite au milieu de la mer, juste un petit ponton qui nous relie à la terre ! Endroit parfait, all inclusive, ça commençait vraiment bien. Le reste de la semaine était partagé entre visite touristique, petite présentation et entretiens. Mais avec notre anglais à nous, c’était comme se tirer une balle dans chaque pieds et essayer de concurrencer Usain Bolt (Easy, easy).

  Bon après s’être quand même bougés pendant une semaine, on y était. 15 minutes après j’étais devant beaucoup trop de monde à mon goût. Je ne sais plus ce qui m’est passé par la tête, je me suis retrouvé devant une salle entière prêt à parler, avec un maillot de l'équipe de France 98 (c’est toujours dans ces moments-là qu’on a TOUJOURS une idée que l'on ne devrait jamais suivre. Mais entre nous, il est vraiment beau le maillot de l'équipe de France 98 ! Et pour l’anecdote, c’était juste après avoir été qualifiés par la main d’ Henri que je le portais).

  Tout s'est déroulé plus rapidement que prévu. Enfin, je me vois monter sur scène, je me vois descendre mais entre temps aucun souvenir ! C'est comme si j'avais fait avance rapide. A partir de ce moment, la seule chose qui nous importait c’était les résultats.

  Pour la remise des prix on était tous conviés à un gala, truc bien cool avec le cirque du soleil qui s’éclate entre les tables : roulade, extension, flexion des genoux, trapèze et tout… Super beau à voir ! Toutes les équipes étaient mélangées autour de tables rondes pour briser un peu la glace. Pour que l’on prétende être les meilleurs amis du monde mais nada… Oeil pour œil dent pour dent ! D’une façon plus polie, on fait les faux-cul quoi, tous bien habillés.

  Je me suis alors retrouvé en face d'une fille et la première chose à laquelle j'ai pensé en la voyant, c'est à un chou-fleur. Sa coupe, sa robe et son énorme poitrine qui tombait à moitié sur la table... Je le dis à mon voisin de table et j'éclate de rire, mais ce dernier étant originaire d'un pays de l'Est et ne comprenant pas le Français... J'ai donc changé de place pour me retrouver à côté de Dilan, mon fidèle camarade de classe. Et lui ça l’a plié !

  Repas terminé, plus un bruit, le maître de cérémonie arrive (Professeur Xavier mais sans le fauteuil, mais pas non plus Bruce Willis). On le fixe tous, on suit tous ces mouvements. C’était comme quand vous allez au zoo et que vous êtes fasciné par le grand et majestueux Panda Géant. Il nous annonce qu’il n’y aura qu’un vainqueur (perspicace Barthez) et que celui-ci aura la possibilité d’avoir des financements pour monter une véritable entreprise.

 DING ! La cloche a sonné, on avait la gorge nouée. Le 3éme et le 2éme sont annoncés, nous ne sommes pas dedans et avec le temps j'ai oublié qui étaient les équipes. Le moment que tout le monde attendait était enfin là mais comme à leur habitude, ceux qui sont désignés pour faire le sale boulot font durer la chose, ils prennent leurs temps. Une seule envie dans ces instants : choper le premier truc qui traîne et lui jeter dessus ! Alors, tu t'imagines la scène dans ta tête. Puis tu comprends qu'il a fini de tourner autour du pot et que c'est le moment décisif, il parle doucement et regarde sa feuille… (Roulement de tambours…)


" Le grand vainqueur est…… la Confédération Helvétique……"


  Tout s'écroule pour nous. Les larmes de joie ne sont plus pour toi mais pour eux. Toi t'es triste. Tu quittes la table, l'immeuble, tu rentres. Tu ne veux parler à personne, tu mets la faute sur quelqu'un. Le truc bien de chez nous quoi ! Ce moment-là je le zappe, des pleurs ça n'intéresse personne. Venons-en à la suite.


Demain c'est TT qui entre en jeu !


Helmute

mardi 28 mai 2013

ZUBAK - Produit fini





[…] La suite allait être sympathique

 Le concours national s’est déroulé sur 2 jours au palais des congrès d'Issy-les-Moulineaux : un jour avec les jurys sur les stands et le deuxième jour… C'est autre chose ! Vous avez beau vous être préparé, être sûr de vous mais quand vous vous rendez compte que l'oral en anglais se tiendra devant un jury d'une trentaine de personnes et que derrière eux siègeront  les 300 participants de tout le concours... C'est comme quand on te met un grand coup de poing dans le ventre. T’as le souffle coupé, t’as beau faire tout ce qu'il faut mais tu as mal, mal au ventre, à la gorge et tu ne peux pas enlever la veste de ton costume car les auréoles de sous les bras sont si grandes que ta chemise rétrécit à vue d'œil !

 Tu finis par te retrouver là… Devant tout le monde, les mains moites, t'essayes de fixer un point où tu ne croiseras le regard de personne mais impossible ! Du monde partout, pas le choix, c'est parti !

 Après un bon gros quart d’heure de présentation, en anglais s’il vous plait ! Il faut quitter la scène pour laisser la place à une autre victime, c’était la plus belle chose du monde, au moins à ce moment-là... Le temps que tout le monde passe sa séance de torture psychologique ça a bien pris la journée avant de terminer par la remise des prix. Le retour du stress ! Comme par hasard ils commencent toujours par le dernier du podium et là ne figurant pas à la 3éme place ni à la 2éme,  stress (pour les non scientifiques : l’infini)...

 BOOM, on nous appelle pour le haut du podium… Numéro 1 devant toutes les équipes ! Des larmes de joies, des câlins, des bisous entre toute les personnes de la classe, une sensation de réussite encore plus grande que lors du précédent concours ! Une vague de bien être impossible à contenir, une joie pareille, obligé de sauter sur la personne qui a annoncé notre nom pour le prix !!!!!!!!!!

 Pendant ces deux jours, toutes les " entreprises " devaient voter pour celle qui remporterait le prix coup de cœur.

 BOOM 2 (Sophie Marceau <3) rebelote ! Cinq minutes après notre heure de gloire, voilà que l'on nous rattrape par le col du veston ! La suite de la journée pouvait se résumer par des montagnes de questions, des montagnes de sourires et une soirée plus que festive…

 Le truc vraiment cool dans toute cette aventure c’est quand on vous souffle qu’une bonne nouvelle en cache une autre alors que vous êtes encore sur votre petit nuage… La Présidente du concours vient vous voir pour vous annoncer : " Bon… Vous êtes bons, je suis fière de vous mais ce n’est pas fini : je vous emmène au concours Européen. Faites votre sac, en juillet on sera en Sardaigne ! ". 


La suite... Demain !

Helmute

lundi 27 mai 2013

ZUBAK - Prototype


[…] " On vous écoute : Commencez ! "

 Il nous restait donc deux semaines avant le concours, juste le temps de se préparer (facile !) et aussi, nous avons pensé que pour le moment on ne s'en tirait pas trop mal... Mais si nos produit ne plaisaient qu’à nous ? Si, au final, en voyant ce que l’on avait à présenter, l'un des membres du jury éclatait de rire ? Si son collègue partait en courant car comme par hasard, il aurait la phobie de la chambre à air (il y en a bien qui ont peur des camions, si si croyez-moi, je connais quelqu’un qui a la phobie des camions !) ? Et si un dernier des jurys devenait lourd et précurseur de la nouvelle France beauf en chantant « Et quand il pète il troue son slip » (AAAAAAAAAAAAAAAAAH) ? Le hasard a bien fait les choses : l'un des premiers marchés de Zone Art se déroulait juste avant l'oral, l'occasion parfaite de se faire féliciter... Ou de se faire lapider en pleine place Pasteur ! 

 Le jour du marché il pleuvait, ça tombait bien : on pouvait prouver aux « clients » que la chambre à air est étanche. C'est là que j'ai compris que c'est ce que je voulais faire. Vendre une chose que vous avez inventé, dessiné, fabriqué. Que les gens repartent avec un grand sourire (en pensant à autre chose qu'aux petits poils qui poussent sur le gros orteil, on en a tous, faites pas genre !), ça m'a vraiment fait un truc ! La tête remplie d’idées pour la suite et surtout, être aussi contents de soi que l’on puisse quand le pouvoir de l’autosatisfaction vous tombe dessus. Car avant la fin de la journée, nous avions tout vendu et avec la frénésie qui nous gagnait, on a même vendu les prototypes ! J'aurais vendu mes vêtements s'il n'avait pas fait froid !

 Après le marché, nous avions tout juste le temps de re-fabriquer quelques modèles qu'arrivait le jour du concours. On a voulu faire ça bien et avons troqué les sneakers et les hoodies contre un costume ! On est plutôt serré, c’est moins confortable qu’un short et des espadrilles mais bizarrement, on se trouve vraiment beau avec ! SUIT UP !

  Nous voilà maintenant au concours régional qui s'est déroulé à Besançon bien sûr ! Nous sommes en place. Le matin, passage du jury sur le stand mais j’avais l’impression que personne ne nous voyait... Peut-être parce que nous étions sous un escalier ? On nous percevait à moitié, en gros comme quand je veux jouer au photographe mais que je fais la mise au point sur le mur derrière les copains (Hein Thomas !). Mais notre infaillible Karma toujours là, les jurys nous ont quand même trouvé et en prime, ils avaient l'air assez surpris ! Une fois arrivée l’après-midi, coup de chaud terrible... Vous voyez ? Quand vous avez bien chaud avant un oral ou quoi que ce soit qui vous fait stresser, vous transpirez, vous êtes tout rouge... Et ben en costume c'est encore plus désagréable !

" On vous écoute : Commencez ! "

" Euh…..Alors bonjour, comme on peut le voir, j'ai très chaud…."


 Résultat ? Lauréats du concours régional et sentiment parfait de réussite (je suis un fidèle du « l’argent fait le bonheur », j’en reste convaincu mais c’est dans des moments comme ceux là que je me mettrais bien une quenelle et me dirais « BEN VOILÀ, TU VOIS LÀ ? TU TE TROMPES ! »). Je sautais de joie et me sentais aussi fort que Zizou dans les arrêts de jeu. C'est ce jour-là que j'ai enfin trouvé la réponse à la question « Tu veux faire quoi quand tu seras grand ? ».

 Étape suivante, le concours national à Paris. Venant d’une ville ni trop grande ni trop petite, ça t’impressionne toujours quand on t’annonce que tu vas aller là-bas, pour autre qu'un concert, une bringue ou pour aller à Disneyland ! Surtout que le concours national, c’est tout en anglais et on a beau avoir fait les malins « oui, j’ai commencé l’anglais en CE1, on parle plus « franglais » en fait », (Merci qui ? 2h d'anglais par semaine, bravo l'éducation nationale, 2h par semaine à écouter des cassettes audio et à répéter COMMENT, HEIN ? WHAT ELSE ?), heureusement que mon prof était cool et que l'intervenante américaine de 23 ans était l'une des filles les plus agréables à regarder que j'ai eu l'occasion de rencontrer... Du coup (PREUMS !) la suite allait être sympathique... 


La suite... Demain !


Helmute

dimanche 26 mai 2013

Cette semaine j'ai...#14

"Couru" de ci de là sans trop m'arrêter tout en tentant de canaliser un trop plein de tout. C'est finalement trop complexe de ne faire qu'une seule chose à la fois et procéder par étapes. De la nuance, de la nuance sacré nom de... Note qu'un jour il faudrait que j'arrête le café sinon j'en connais un qui va bientôt lâcher à force de passer trop de temps sur les montagnes russes. Du repos? Je connais vaguement ce mot mais il me fausse souvent compagnie l'abruti !





- Régressé, et je précise que c'est involontaire. C'est à cause (ou grâce, comme vous préférez) du petit gamin de deux ans dont je suis la baby sitter. Quand il me nomme, à sa façon forcément, je ne comprends que le son "ane" ou "ne" répété en boucle version Pokémon (évidemment que ça me fait rire !). L'enfant de deux ans a de quoi être heureux, il n'a pas besoin de grand chose pour se divertir et partir dans un rire incontrôlable et suraiguë ô combien communicatif (le genre de rire franc qui lui vient tellement naturellement). J'ai quand même bien fait de ne pas lui apporter mon tyrex en plastique ou ma tirelire Pikachu, il ne me les aurait jamais rendus... Je le comprends presque, même l'adulte n'aime pas tout le temps prêter ses jouets...

 Au Japon, les enfant sont vénérés jusqu'à l'âge de trois ans : normal, avant cet âge fatidique, l'enfant parle beaucoup moins bien et n'a pas encore décidé de jouer le sadique en demandant continuellement "pourquoi". J'imagine que "parce que" n'est pas considéré comme une réponse acceptable. Cela dit, soit on lui mentira et, quand il le réalisera, il sera furieux ; soit on lui avouera directement la vérité et, il ne croira en rien du tout... Aussi, et sans vénération aucune de sa personne, je suis fascinée par ce petit être haut comme deux pommes (enfin quelqu'un de plus petit que moi !) qui a complètement oublié d'être bête, qui sait comment s'y prendre pour décompresser les grands (en fourrant pleins de trucs dans sa bouche et en faisant le show) et comment décompresser lui même d'une dure journée passée à jouer : se faire coiffer les cheveux pendant vingt minutes.

 Son mode de vie est des plus enviables. Pourquoi nous autres adultes ne pouvons nous plus nous rouler par terre et répéter en boucle de trois mètres "nannn" lorsqu'on est mécontents? Entre autres choses capitales que je vais décemment devoir lui apprendre, comme le mot "panda" ou à la danse de Dewee dans Malcolm (" Poupipoupipoupipou ", cet épisode est mythique !), il n'a presque pas besoin de mon aide. Le jour où il a découvert les Teletubbies (j'ai osé lui montrer, pour le calmer, et il faut l'avouer, parce que j'étais lasse du même épisode d'Arthur et ses amis qu'il adore regarder avant de dormir), j'aurais mieux fait de m'abstenir. Les Teletubbies ont gravement l'air de vivre sous acide (non mais il n'y a qu'à mater la photo...). Le petit avait la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés, j'étais traumatisée par Tinky Winky (et surtout par sa voix) qui marchait sur un tapis. 





- Ecouté un détonnant mélange de berceuses pour mômes couplé à Odd Future, Battleme, David Bowie, Animals, The Cramberries, ZZ Top, Placebo ou encore The Doors (R.I.P Ray Manzarek d'ailleurs...)





- Bossé avec les collègues pandas et crémiers.

 Chez les pandas, nous sommes entrain de monter notre association et l'on vous prépare pas mal de petites, moyennes voire grandes surprises (vous serez bien vite informés). Si vous êtes tentés pour participer de quelque façon que ce soit, chroniques que vous avez envie d'écrire, inspirations musicales, chiffons und chaussures, coups de coeur imagés ou ce que vous voudrez (pas de censure ici si ce n'est que les pandas ne tolèrent pas les cons, les braconniers, les homophobes, les xénophobes, les fachots... Enfin vous cernez la chose !). Sympathisants voire adhérents que vous souhaitez devenir, collaborations, rencontres ou autre, n'hésitez pas à nous contacter. Bien que les pandas possèdent dents et griffes, bizarrement, il ne s'en servent que rarement. 

 Chez les crémiers, ça bosse dur également, vous m'y retrouverez à partir du début de la semaine. En attendant, faites y un tour et savourez une bonne mousse au chocolat et/ou une bonne vieille glace menthe chocolat !


Meghane



samedi 25 mai 2013

Hector


 Ma rencontre avec Hector s'est produite en janvier 2013. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Il n'est pourtant pas vraiment mon type... Mais un beau soir, j'ai succombé à la tentation, ouvert mon ordinateur et trouvé Hector. Une semaine plus tard, il m'était livré. Il faut dire qu'à l'époque je me remettais d'une histoire platonique (oui ça existe encore...) et de six mois d'abstinence. Ce n'est pas faute d'avoir été courtisée, mais le sexe pour le sexe, ce n'est pas mon truc, désolée. Et, depuis mon petit mexicain du mois de juillet, rien (ou presque)...

 Arrive le mois de décembre, ma relation qui se termine, les examens qui commencent, le froid qui s'installe et ma libido en berne ! A moi les soirées Grey's Anatomy/pisse mémé, sous la couette et ma chatte blottie dans le creux de mon cou... Noël arrive et grâce au Père-Nono je découvre le livre 50 shades of Grey. Je ne suis pas franchement emballée par le style et l'histoire. Mais j'y ai en revanche trouvé ce que j'attendais d'un supposé roman érotique. Excitation. Fantasme. Merde alors, si une pseudo vierge effarouchée peut accepter de se faire ligoter et cravacher, je peux peut-être faire des efforts et me remettre en selle ! C'est à ce moment-là qu'Hector est entré dans ma vie.

 J'ai décidé de le commander sur internet. Simple et pratique. Retourner dans un sex shop très peu pour moi. Les sites spécialisés me paraissaient plus ou moins intéressants, mais pour une première, difficile de faire confiance. Et puis je redoutais la visite honteuse du facteur qui m'apporterait mon colis grossecochonne.com. C'est donc vers La Redoute que je me tourne. Je connais le processus, les colis sont tous blancs, les prix abordables et les avis des client(e)s plutôt positifs. En cinq minutes c'est soldé ! Je vais avoir un nouvel homme dans ma vie !

 Cinq jours plus tard, vient l'heure du premier rendez-vous. Il est tout mignon, c'est le coup de foudre. J'ai décidé de l'appeler Hector, en référence au héros troyen. J'avais de grandes ambitions pour lui... Il n'y a pas de piles, tant pis je sacrifie celles de la télécommande de ma télé. Je teste les 12 vitesses et sélectionne mes préférées. Ma meilleure amie va venir dormir chez moi, j'ai donc 2 heures pour faire connaissance. Je m'installe confortablement, la lumière tamisée et Massive Attack en fond sonore. Je ne tiens pas à gâcher cette première fois.

 Hector connaît aussi la panne. Et oui finalement, il n'y a pas que les hommes qui soient défectueux. Après avoir sacrifié les piles de ma télé, celles de mon lecteur DVD ont connu le même sort... Ces cinq derniers mois, Hector et moi avons passé de bonnes soirées au gré de mes humeurs et des mes envies. Un problème est cependant survenu avant la visite parentale... Vivant dans un 50 m², je me devais de trouver une bonne cachette afin d'éviter que mon frère de dix ans ne mette la main dessus. Malgré mes mœurs légères (en apparence), je ne suis pas exhibitionniste tout de même ! J'ai alors trouvé une petite boîte rose, surnommée la boîte de la honte et j'ai tout fourré dedans. Et je l'y ai laissé...

 Depuis deux mois, j'ai aussi mis de côté mes cinquante nuances afin de consacrer de nouveau mon temps libre aux classiques de Jane Austen. Ma libido en a pris un coup et j'ai beaucoup plus envie d'investir dans des jupons que dans des sex toys. 

 Au moins, je sais que je pourrai toujours compter sur Hector, mon vibromasseur, le deuxième meilleur ami de la femme. Après le copain gay.

Chloé


Das klein Profil :

Franco-suisse, j'ai entre 18 et 30 ans (plus proche d'un coté que de l'autre je vous l'accorde...).

Mais, cher lecteur, au lieu de me présenter, je préfère que tu te laisses aller à ton imagination, en sachant tout de même que j'aime le voyage, la musique et mon célibat (peut être pas tant que ça en fait !) entre autres choses plus ou moins futiles dont je serai peut être amenée à te faire part de temps en temps. Le reste, restera, finalement là où il est.




vendredi 24 mai 2013

ZUBAK - Premières ébauches






 Tout a commencé en 2009 alors que j'étais étudiant en métier de la mode, un intitulé pour faire chic, une formation en couture classique industrielle sans fantaisie hormis le « plaisir » d'être entouré de filles. En classe de 1ère, journées normales, cours normaux, reluquage de boobs et culs : classique ! Puis un beau jour, une intervenante est entrée en classe et a offert un peu de distraction à notre quotidien. Elle faisait partie d'une association (E.P.A.) qui a pour but de proposer et d'inscrire une classe donnée à un concours de création d'entreprise.

            Dans mes souvenirs, après un long, ennuyeux et plus que médiocre Powerpoint, à sa question " alors ça vous intéresse ? " on était deux à être intrigués. Le reste de la classe fut touché quand l'intervenante précisa que lors du concours, et si l'on lançait le projet dans les règles, on pouvait gagner de l'argent et voyager. Comme quoi, donnez une chance à quelqu'un : il refuse . Donnez-lui une chance de faire quelques chose d'intéressant, donnez lui-même tout le temps  que vous avez, la personne n'est pas attirée. Donnez-lui l'illusion de se remplir les poches, et bizarrement, c'est parti !

            Ah, et ais-je parlé des rares bons côtés à être un garçon dans une classe de filles? C'est qu'il y en a toujours au moins une qui a envie de vous sauter dessus. Le truc c'est que c'est jamais la plus belle, mais toujours celle qui a le plus gros appétit. Une fois toute la classe prête à remuer ciel et terre pour le concours, on s'est penchés sur le thème imposé qui était le développement durable. Après plusieurs disputes aussi violentes que la bataille de Gettysburg (tu connais la loi du plus fort ?), la discussion était close. Nous allions créer des sacs. Des sacs en chambre à air de récupération.

            Pourquoi en chambre à air me direz-vous? C'est noir, c'est dégueulasse, c'est galère à coudre, ça ne sent pas toujours bon. On pourrait appeler ça du développement durable « dirty », tout ce que j'aime (répétez après moi : j’y crois, j’y crois... Pas vous ?), mais surtout parce que ça ne coûtait presque rien : le mot récupération prenait tout  son sens. Pour le concours donc, nous devions nous organiser comme une " vraie " entreprise, du PDG à l'agent d'entretien... Sur le papier bien sûr ! Cela dit, loin de moi l'idée de tout faire pour devenir le PDG du projet et chier dans les bottes de quiconque me contredisant. Jamais. C'est pourtant arrivé, j’ai été nommé PDG…

            Une fois correctement organisés, la machine était lancée, brainstorming, réunions, dessins, patronage, prototype, deuxième  prototype, troisième prototype, énième prototype. Puis un début de rendu, un produit fini pas trop dégueu : la fameuse besace en chambre à air.  A ce moment, il nous restait à en faire une petite série et trouver d'autres idées de produits. Plusieurs semaines ont passé et sérieusement, c'était le pied ! On bossait sur notre projet pendant certains cours, presque tous les jours et ce n'est rien de dire que ça nous changeait complètement de la routine habituelle de la vie lycéenne dont tout le monde a, un jour, fait les frais. J'étais aux anges, j'aurais pu fabriquer des chaussettes que ça n'aurait rien changé !

            A deux semaines du concours, la pression s’est pointée. Passer à l'oral devant une demi-douzaine de personnes comme  des patrons d'entreprises et organismes en tout genre...Vous voyez le tableau ! Le plus difficile n'était pas de le préparer cet oral, non, c'était de rester debout, seul (malgré votre pote à vos côtés et deux gourmandes) et d’entendre :


 " On vous écoute : Commencez ! "


La suite… Lundi !


Helmute

jeudi 23 mai 2013

ZUBAK - Pas de titre, on est en retard !


 Chose promise, chose due : il est temps de faire connaissance avec deux de mes nouveaux acolytes alias Thomas (TT) et Arnaud (Helmute), alias ZUBAK.  Ambitieux, curieux et parfois sérieux. Nouveaux créateurs guidés par leur flair bien entraîné, chineur d’idées aux pattes aiguisées, ils sont  prêts à vous faire suivre les étapes de leurs créations diverses et variées. Mais aussi de partager avec vous leurs inspirations quotidiennes et leurs coups de cœur journaliers tant mode ou photo, que musique, cuisine…Zubak way of life !




 Dans cet appartement chaleureux en guise de QG-labo au balcon idéalement exposé, duquel nous avons contemplé de pauvres petits gamins se faire tremper par une grosse averse et constaté, qu'aujourd'hui encore, il y a toujours celui qui a oublié son K-Way, c'est là que les ennuis commencent...


- Comment êtes vous habillés?

Helmute : J'ai un sombrero sur l'épaule, un t-shirt de créateur, jeans, chaussettes rayées,  des palladium, montre casio offerte par Gouze en échange d'une bière.

TT : Casquette 40 oz NYC, pull en laine, chino, Air Jordan propres et jolies,!


- Votre grigri ?

Helmute : mes lunettes !!! Quand j'ai les autres, j'aime pas. Avec celles là, je sais que je vais passer une bonne journée !

TT : Une paire de JO' !


- Vos chambres prennent feu. Que sauvez vous ?

Helmute : Ma Xbox, mes comics et... Et... Et ! Mon I-pod !

TT : Je fais une crise de panique, je me roule par terre, j'sais paas. Je suis comme le capitaine d'un bateau, faudrait sauver un seul truc... Heu.. Mon pack Gold ! (Ndlr : deux paires de JO' en commémoration pour les vingt ans de la victoire des U.S.A aux J.O de Barcelone)


- Plutôt jour ou plutôt nuit?

Helmute : Nuit ! Car le Dahut, il sort que la nuit !

TT : Le jour en semaine, la nuit pour le week end ! 


- Ce qui vous effraie le plus ?

Helmute : Klaus Nomi ! J'ai un vinyle de lui, j'ose même pas le retourner tellement je suis mal à l'aise et que j'ai peur qu'il se passe un truc...

TT : Frigide Barjot !


- La personne qui vous ferait rêver ?

Helmute : Stan Lee ! C'est lui ! C'est la base !

TT : Nigo ! C'est moi ! C'est ce que je veux !


- Si un seul et unique mot (-P.L-) devait vous décrire, lequel choisiriez vous ? 

Helmute : Un mot qui me dit moi ? Heuuu... 309 ! Non c'est pas un mot... Heuuu...(claquement de doigt !)...Gaucher !

TT : Chai pas...Marron ! Nannn, plus sérieusement... Exigeant.



 Demain, je leur passe le relai (comme au collège quand il fallait passer le relai en athlétisme) et pour patienter, vous faire votre première idée ou comprendre ce qu'il se passe dans leur têtes, allez faire un tour par là !


Meghane


mardi 21 mai 2013

''J'aime me lever pour aller au travail le matin''

Cette phrase à elle seule me permet d'accéder instantanément à l'état de paria ou de danger imminent pour l'ordre établi des choses, de la géométrie, de l'esprit et du bon goût.

  Soit. On s'en est pris à différentes parties de la population pour moins que ça (suffit de voir les récents événements de l'actualité sur lesquels je ne reviendrai parce que, merde à la fin, on sait que le Français est passablement entamé au niveau du citron et qu'il n'y a plus besoin d'insister sur ce point). S'il le faut, je me ferai le Don Quichotte combattant fièrement une horde de moulins à vents dirigés par la Christine Boutin des gens qui ont décidé que ''bosser, c'est le mal, et se lever le matin, c'est encore vachement pire'' (genre d'à priori qui a conduit, par exemple, d'innombrables jeunes lycéens à détester cordialement leurs enseignements de philosophie et de n'y manifester qu'un intérêt somme tout assez limité, voire quasi, mais pas tout à fait, nul). Bref, toujours dans le même registre des idées reçues, il paraît qu'il n'existe rien de plus profondément emmerdant que d'écouter (ou lire en l'occurrence) un type parler de son métier.

 Cher amateur de pandas, si tu considères comme acquis ce postulat, je te conseille avec toute la chaleur humaine possible (genre, la même chaleur que tu ressens quand tu sirotes une boisson à moyenne voire forte teneur en éthanol en compagnie de bonnes gens que tu tiens en haute estime) de voir ailleurs si, au cas où, tu n'y serais pas, histoire de te frotter à l'éventualité d'une bonne introspection et réfléchir sur les notions de paradoxes et de schizophrénie (bien au contraire). Mais pourquoi – WAT DA FUQ – ferais-je une chose pareille ? D'une part, parce qu'on m'a demandé d'écrire des petites choses pour ce merveilleux drugstore, que le sujet était libre, que mon métier est - lui aussi!- sujet à de nombreuses idées reçues, et que j'avais envie, pis c'est tout, merde (deuxième ''merde'', mon langage n'est plus aussi châtié qu'autrefois) !

  Pour en venir aux faits, je suis ''développeur'', ce qui veut dire que je suis payé à écrire des lignes de code informatique censées communiquer à ces salop*ries de machine ce que je souhaite d'elles (ce qui, après réflexion, risque de me faire passer pour un dangereux maniaque atteint d'un sérieux complexe de ''Dieu, le père''). Autrement dit, je suis un de ces types qui conçoivent et écrivent des programmes pour vos ordinateurs / téléphones. Pour préciser un peu la chose, je suis encore étudiant pour à peu près 2 mois dans ce domaine, et est actuellement en stage chez un éditeur de logiciels bisontin.

  J'arrive à imaginer vos mines atterrées, voire cette condescendance que vous vous efforcez de ne surtout pas cacher, ainsi que les premières réflexions qui vous viennent à l'esprit :

- "Argh, encore un de ces nerds !" => Je ne souhaite pas tomber dans le piège du ''geek vs nerds vs no life'' une énième fois. Non, vous n'êtes pas des geeks parce que vous passez vos soirées sur Facebook ou que vous avez un iPhone. Je me considère comme geek, parce que je suis un passionné, comme vous vous êtes passionnés de football, ou de cuisine thaïlandaise ou de collection de timbres. Donc c'est triste, mais on est pareil. Sauf que nous, on est à la mode maintenant (et paf, dans ton cul).

- ''Les développeurs, c'est des associables'' => FAUX !!! La communication est essentielle dans notre métier. Dans l’ingénierie logicielle, il existe même des méthodes de travail, entièrement basées sur la communication entre les personnes pour travailler au mieux : on les appelle les méthodes ''agiles'', et c'est tout un autre sujet que – peut être un jour – j'aborderai. Côté perso, merci, j'ai des potes et je sors même de chez moi des fois.

- ''Bah l'informatique, c'est pas de la science, suffit juste de connaître un langage et c'est marrant => FAUX, ARCHI FUCKING FAUX !!! D'ailleurs, on parle bien de ''computer science'', chez nos amis les anglophones, et les problèmes que l'on a à résoudre sont souvent de l'ordre du casse-tête mathématique (sens la vibe t'envahir aux douces inflexions du mot ''algorithme''). Je rajouterais même, et je l'ose, que programmer tient MÊME de l'art : un langage peut être syntaxiquement élégant, une manière de coder peut être jolie / magique (mauvais signe) comme très mal foutue.

  C'est donc pour cela que j'ai du plaisir à me lever le matin : car j'aime ce que je fais, et que j'en suis -au bas mot- absolument passionné. Et plus sérieusement, je suis assez conscient de la chance que j'ai d'avoir goûté à ce sentiment, même pour une simple période de stage de quelques mois ; sentiment que j'aimerais évidemment prolonger pour le reste de ma vie professionnelle, ce qui représentera – à une vache près – environ les deux tiers de ma vie tout court. Donc, ami lecteur, si te lever le matin est un véritable calvaire et que la simple vue de ton lieu de travail te colle un urticaire géant, sache que je suis de tout cœur avec toi, et que, si la conjoncture actuelle était plus simple, s'il était possible de se passer un temps de ce qui te donne de quoi vivre et de pouvoir facilement rebondir, je te souhaiterais sincèrement de pouvoir tout lâcher pour pouvoir faire un truc qui te fait vibrer.

 Peace. Et désolé pour mon amour immodéré pour les forêts de parenthèses et les bambouseraies de négations. Sii iou soune !


Das klein profil :

Joan Racenet, né un jour de froid et de neige en l'an de grâce 1990.

  
Informaticien de mon métier et geek de mon état, j'ai poursuivi un cursus universitaire de type LMD en m'arrêtant au 'M'. On ne peut donc pas décemment affirmer que je suis totalement masochiste.

Je suis donc un fieffé passionné de jeux vidéos et de nouvelles technologies en général, mais aussi de littérature (mes goûts sont beaucoup plus larges que le traditionnel diptyque fantasy/science-fiction), de musique de tous horizons et de tout un tas de diverses choses, incluant la bonne bouffe, philosopher sur le sens de la vie et ma collection de chaussettes préférentiellement laides.










dimanche 19 mai 2013

Cette semaine j'ai...#13






 Été touchée par la grâce. Plus sérieusement, car je n'envisage pas d'entrer dans quelque ordre religieux que ce soit, j'ai eu, dans cette semaine des bonnes idées mises en pratique, une sorte de révélation, un peu due au hasard (il fait parfois, rarement, mais tout de même de temps en temps, bien les choses ce con) dont la mise en place va commencer cette semaine. A comprendre que Droguerie pour Pandas s'agrandit avec des nouveaux projets qui vont très prochainement voir le jour. Désormais, les chroniques seront signées par plusieurs faces de pandas, dont certaines que vous allez rencontrer dès lundi : plus on est de fous plus on rit. 

 Selon WWF, il ne reste que 1600 pandas en Chine, aussi nous nous ferons les fervents défenseurs de cette adorable bestiole qui inspire régression, réflexion, mignonnerie, gaga-tisme voire adoration, quelquefois incomprise mais qui n'a pas fini de fasciner l'humain. Pas sectaires pour un sou, notre but sera de vous faire faire le plein d'inspirations parfumées au bambou, partager, échanger, converser, se marrer, créer, fabriquer, bosser, swinguer. Déménagement sur un nouveau site, musique, cinéma, rencontres, collaborations de ci de là, créations faites mains (deux de mes nouveaux acolytes pandas vont bientôt vous présenter cette partie), mode, chroniques sérieuses ou décalées, premier, second, triple degré, coups de coeur divers et variés, autant d'idées qui vont se mettre en route petit à petit où j'espère que vous trouverez votre bonheur. Si vous voulez vous joindre à nous, vous pouvez d'ores et déjà nous contacter!


Meghane*



* Signature nouvellement de rigueur : on va être plusieurs, autant que vous sachiez qui raconte quoi!



mercredi 15 mai 2013

Les plus de 5 millions de chômeurs et moi

" L'ensemble des demandeurs d'emplois dépasse les 5 millions" nous prévenait France Info. D'accord. Super. Merci. Ça fait un paquet de monde. A quand les soirées à thème chômage? Je suis persuadée que quelqu'un y a déjà pensé. Pour ma part, je me rappelle de la période chômage de Jones'mother und mon paternel il y a environ quinze ans. Nous étions gamines, mais je me rappelle qu'ils arrivaient à rire de la situation et passer des bonnes journées tout en pouponnant mon bébé de soeur.



 Plus ça va, plus on s'intéresse à cette bête de foire qu'est le chômeur. On a connu Nathanaël le Bomeur, maintenant il y a Chôm'hype pour les demandeurs d'emplois parisiens qui veulent se divertir. Des bons plans par ci, de l'humour par là. Et aujourd'hui, c'est cette dimension que j'ai envie de retenir pour vous éviter le comble du pessimisme ambiant.

 Pour les plus chanceux, le chômage est loin d'être l'horreur. Ils sont jeunes, ils n'ont pas de famille à nourrir et un je ne sais quoi qui leur permet de dédramatiser ce bourbier et passer du bon temps. Et tant mieux pour eux. Encore pas endurcie, vous savez à quel point la misère humaine peut me toucher voire m'empêcher de dormir. Si, si. Je suis sûre que ça doit vous arriver, vous savez, ce moment où le sommeil n'est pas loin, que vos yeux commencent un peu à vous piquer mais que d'un coup, vous pensez à tout ce qui merde dans votre vie, en France, en Europe, dans le Monde.

 Insomnie garantie, vous cherchez des réponses que vous ne trouvez pas, vous vous retournez dans tous les sens et compter les moutons ne sert plus, mais alors, plus du tout à rien. Putain mais qu'est ce qu'il vous a pris de penser alors que Morphée vous avait pourtant filé rencard... L'inventeur des bons plans a oublié, entre autres fonctions fondamentales comme la téléportation dans un espace temps donné et de la nourriture pour les plus mal lotis, un bouton quelque part près du cerveau, permettant de le mettre en veille de temps en temps ou de choisir l'option "ce soir je pense qu'à des trucs légers" ou "ce soir je dors". Oui d'accord, ça fait un peu Frankenstein sur les bords... Pourquoi pas se faire robots tant qu'on y est.. Pas dit que ce soit plus simple sa vie au robot... Lui aussi doit en avoir ras le boulon quelquefois...

 Je m'égare un tantinet aussi, disais-je vouloir retenir ce jour, les bons côtés du chômage ainsi que les bons plans des chômeurs pleins de ressource. Il y a ceux qui profitent de cette inactivité pour réfléchir à ce qu'ils veulent devenir, faire ou créer. Certains en profitent pour monter leur petite entreprise, tenter des choses, d'autres font juste la fête et comme c'est grisant. Certains vont en profiter pour entrer dans des associations et par le fait, se rendre utiles. Autant de choses auxquelles le travailleur n'a pas nécessairement de temps à consacrer et auxquelles le chômeur qui déprime en pyj' devant sa télévision en s'interrogeant sur tout ce qui merde dans sa vie, en France, en Europe, dans le Monde n'a pas de motivation à consacrer, et comme c'est compréhensible.

 J'ai passé environ quatre mois à l'être cette chômeuse en pyj devant sa télé et son ordi à mater séries sur séries et rediffs d'Hercule Poirot ou encore des émissions tellement inratables de faits divers comme Les Crimes de la Jet-Set ou les Enquêtes Inachevées (ou inexpliquées...sait plus), c'était tentant de ne rien foutre après quelques années à bosser qui m'avaient pratiquement fait oublier l'existence du mot "vacances". Seulement, si vous êtes dans la même situation, vous le savez bien que c'est un horrible cercle vicieux.

 A un moment, le déclic s'est pointé (pas par un heureux hasard rassurez vous) et c'en était fini mais alors fini de se réveiller telle Belle aux Bois dormants à onze heures bien tassées. Maintenant, je dors quand j'y arrive ou si j'ai le temps (pourquoi la nuance est très intéressante en théorie et tellement pénible à appliquer?) car à bientôt neuf mois de chômage, l'inaction s'est depuis quelques mois, rendue indisponible. D'où mon constat du jour, il a toujours existé quelqu'un entre le chômeur déprimé et le travailleur overbooké. Un quelqu'un que nous sommes de plus en plus nombreux à représenter. Le Chôvailleur?


 Par association d'idées, pensée à tous les Chôvailleurs que je connais et qui débutent des projets très chouettes à l'avenir prometteur. Par exemple et parce qu'il m'a soufflé le terme, découvrez le site tout beau tout neuf de Victor M dont l'activité est le design sonore. Vous savez ce qu'il vous reste à faire!
.


Bonne journée!

lundi 13 mai 2013

Préavis du Festival de Cannes

 Chaque année, à cette période, j'attends en plus des Eurocks, deux choses essentielles : Rolland Garros et le Festival de Cannes. 






 Je ne suis pas très calée en tennis, mais Rolland-Garros me rappellera toujours les soit-disant révisions du Bac, le perrier rondelle et les petits gâteaux, mon in-affection de Nadal et mon affection pour Djokovic. Cette année n'échappera pas à la tradition (l'année dernière, j'avais une semaine de vacances en plein Rolland Garros. C'était pas fait exprès hein mais génial tout de même). Quant au Festival de Cannes, il y a la montée des marches qui fait rêver la midinette en moi, surtout les vêtements portés par tout ce "beau monde" endimanché que je ne rate jamais à la télévision. C'est aussi les discours des maîtresses de cérémonie (cette année c'est Audrey Tautou) que j'apprécie et bien sûr, les paris sur la palme d'or et les membres du jury. Jury de cette année présidé par Steven Spielberg aux membres plutôt intéressants dont le génial réalisateur Ang Lee (Crouching Tiger Hidden Dragon et Brokeback Mountain notamment), Nicole Kidman et l'excellent acteur autrichien que l'on ne présente plus, Christoph Waltz!

 Côté films, hors compétition bien sûr et en ouverture du festival, le 15 mai, The Great Gatsby du génialissime Baz Luhrmann à qui l'on doit des chefs d'oeuvres comme Romeo + Juliet ou Moulin Rouge! Je trépigne d'impatience de voir ce film, la bande originale m'envoie d'ores et déjà du rêve au même titre que les costumes féminins librement inspirés des années 20 réalisés par Miucca Prada et la costumière Catherine Martin, signés Miu Miu et Prada. Je pense ne pas être déçue d'un iota!

Pour la sélection officielle, jugez en par vous même. Quelques films m'intriguent déjà!

 Côté médias autour du festival, figurez vous que je suis tombée des nues en lisant la rubrique de Garance Doré dans le Vogue du mois de mai. Incohérence bonjour! Dans un article de Libération, en  2009, on pouvait lire que pour le moment, Garance Doré refusait le statut de journaliste et le journaliste de Libération, justement, s'interrogeait sur l'avenir de la virginité marketing de celle qu'il qualifiait de "starlette du web". Force est de constater que 2013 est une nouvelle ère. En lisant sa rubrique sur Cannes, elle a fini par l'accepter ce statut dirait-on. L'introduction de l'article parle de "la journaliste Garance Doré". Moui. Chroniqueuse pour Vogue (elle y écrit régulièrement et c'est parfois drôle et intéressant) ou auteur, je veux bien. Blogueuse bien sûr, illustratrice oui, photographe oui, consultante d'accord, rédactrice envisageable.

 Mais journaliste? Sérieusement? Elle qui clamait haut et fort la simplicité, le sans glamour et sans paillettes, se rend t-elle compte qu'elle est entrain, surtout à cause de ses "Pardon my French", de devenir ce qu'elle ne voulait pas incarner? On dirait bien. Depuis quelques semaines, elle poste sur des petites choses du quotidien plutôt légères comme des DIY avec ses assistantes mais massacre tout en postant sur la photogénie. La photogénie est importante dans la photographie, bien sûr. Seulement de déblatérer ouvertement sur son blog de comment agir quand on pose devant un objectif est autre chose. Quelque chose qui pourrait très bien être pris pour un Ego Trip surdimensionné... Attendons son compte rendu du Festival de Cannes pour savoir si elle aura pris ses précautions ou sera tombée tout schuss dans le piège tendu...

Constantin tu en dis quoi?


samedi 11 mai 2013

Cette semaine j'ai...#12


Aimé :



- Freja Beha Erichsen en couverture de Vogue mai. Et surtout dans la série couture shootée par Inez & Vinoodh, le duo de photographes qui signe bon nombres de campagnes de maisons et qui a entre autres, réalisé la pub Vuitton, L'invitation au voyage. Pour en revenir à Freja Beha, elle est sublime. Cette robe haute-couture de chez Valentino un peu moins.

- Les jours fériés qui nous ont ramenés Carlos dans notre bon vieux 7.0 pour quelques jours, le cocon, Jones et sa maison, les pisse-mémères, la famille quoi.

- Poser mes affaires chez moi, et voir, sur le rebord de la fenêtre, les brins de muguets disposés de ci de là par Mutti.

- Le dernier article de Ioudgine sur la confiance en soi. Elle a mis le doigt sur un truc très très vrai.



Regardé :



 Sophie Turner est Sansa Stark


- L'épisode 6 de la saison 3 de Game of Thrones évidemment. Que dire, que dire? Tout suit son cours, beaucoup d'indices sont dévoilés sur des choses que vous comprendrez plus tard si vous n'avez pas lu les bouquins. Note qu'Arya Stark a un flair imparable, elle s'est tout de suite méfiée de Mélisandre d'Asshaï la sorcière rouge. Quant à Sansa Stark, la pauvre est inconsolable d'avoir appris qu'elle n'épouserait pas le si gentil chevalier homo, le chevalier à la rose, Ser Loras Tyrell. Maigre consolation, Tyrion, l'un des hommes les plus droits de la série, ne touchera pas plus l'enfant qu'elle est. D'ailleurs, préparez vous, il va y avoir des rebondissements que vous ne soupçonniez peut être pas, aussi ne vous attachez pas trop...Vous me direz, après la mort tragique de Ned Stark dans la saison 1, plus rien ne peut vous impressionner... Et Khal Drogo alors... Quel gâchis! Monsieur Martin, merci!

- La fin de la saison trois de The O.C et le début de la saison 4. La B.O est de mieux en mieux, tout le monde reprend sa place, tout le monde est gentil, ça se lâche à renfort de tequila, de marines et de tattoo " Senorita Vixen". Ben oui, maintenant que les p'tits ricains ont l'âge légal de boire, ils ne se cachent plus et ça donne lieu à deux trois passages rigolos.



Ecouté* :



- Tout un tas de trucs dont je ne vais pas faire la liste sinon ça va prendre la journée. Mais pour situer l'ambiance, il y avait beaucoup de Patti Smith, notamment l'album Outside Society, la B.O de Good Morning England, Cosmic Dancer de T-Rex, des vieux trucs comme Nancy Sinatra et sa reprise de Ain't No Sunshine ou encore POWERSOLO (de passage le 16 mai aux Passagers du Zinc avec The Tiger Theory (besac, besac**)).



Eu :


Draw Blood for Proof


- Envie d'acheter deux bouquins. Draw Blood for Proof, du photographe Mario Sorrenti chez Steidl (réédition d'un expo de tirages personnels et d'images réalisées pour les magazines avec lesquels il collabore) et La conscience attelée à la chair, de Susan Sontag (en fait il s'agit du premier volume de son journal, publié à l'initiative de son fils, David Rieff), l'écrivain américaine dont je vous parlais la semaine dernière en même temps que de sa compagne, Annie Leibovitz.

- Quelques idées quant à la Droguerie. On verra ça en temps et en heure! 



* On fait, prochainement, un point sur la programmation des Eurocks.

** En parlant de Besac et sa scène locale conséquente, je vous dirais deux petits mots, premio : Checkez I WAS A COSMONAUT HERO et deuxio, il ne vous reste que 14 jours pour soutenir le projet des THIS YEAR'S GIRL. Pensez y und cliquez sur les liens!


Bon week end!