[…]
On attend les premiers clients...
…Qui
se sont fait rares.
Les
heures passent, les clients se ressemblent tous, des familles en
K-way avec des bananes sortis direct des 90ʼs (des bananes
bordel !), juste là pour se promener et profiter de
lʼattraction du village. On s'est senti bien loin de chez nous,
trop loin. Journée finie, en un éclair on avait plié bagages et
en un regard avec Nono on s’était compris, sans même un mot,
juste une transmission de pensée (PLUS JAMAIS !),
on a réalisé que ce n'était pas pour nous, que l'on s'était
trompés de cible, de lieux, de tout même...
Après ce semi échec nos
routes se séparent fin 2010, ce qui s’en suit? Une longue période
de doutes débordante de questions du style : pas
assez bons ? Qu’est ce qu’on a mal fait ? Enfin vous
voyez le genre de questions que l’on se pose quand la confiance
redescend et que le moral n’est plus vraiment là !
Qu’est ce que j’ai
fait pendant tout ce temps ? J’ai trouvé du boulot en 3x8
dans une usine (le genre d’endroit où dès
que tu commences à travailler, tu es pressé de ne plus y aller, tu
te jures de tout faire pour quitter ça) ! Tout ce que je peux
vous dire c’est que cette aventure m'a grandement changé, j’avais
déjà travaillé, mais pas de cette façon ! Et au fil de ces mois
où j'en ai chié (Oui j’en ai bavé!), je me suis façonné un
but, un objectif, c’était un peu abstrait au début mais plus le
temps passait et plus je me trouvais, je sentais que j’étais
destiné à autre chose, à une chose que j’aime.
En
revenant à Besançon début 2012 j’étais à bloc avec Louis, un
ami du lycée qui avait travaillé avec moi à l’usine. Malgré
notre insuccès, Zubak me hantait toujours, comme un goût
d’amertume, d’inachevé. Remettant ça sur le tapis avec Louis et
Nono, on n’a pas mis longtemps à se remotiver !
Cette
fois ci on a abordé le problème dans l’autre sens. Au lieu de partir
tête baissée, on a pris notre temps. En commençant par contacter
les personnes qui avaient suivi le projet depuis ses débuts,
histoire de prendre le meilleur départ possible. Dans la foulée
Nono retrouve le numéro d’Hinda (la première personne à nous
avoir guidés). Quelques jours plus tard, nous nous retrouvons à la Cité Lab de Planoise à expliquer le pourquoi du comment. Le rendez
vous se passe super bien, Hinda fait tout son possible pour nous
aider à éclaircir nos intentions, nous donne les noms de plusieurs
organismes. Mais avant la fin de l’entrevue, elle nous explique
qu’elle s’occupe d’un concours appelé « Talents des
cités ». Elle nous renseigne également sur la BGE
anciennement appelé Boutique de Gestion...
La
suite... Lundi !
TT